Marseille : "une transgression générale", juge Mignard, président de la Haute autorité des primaires

Publié à 20h06, le 14 octobre 2013 , Modifié à 20h06, le 14 octobre 2013

Marseille : "une transgression générale", juge Mignard, président de la Haute autorité des primaires
Jean-Pierre Mignard (Maxppp).

Non, la primaire socialiste a Marseille n'a pas été entachée de fautes graves, a estimé ce lundi 14 octobre Jean-Pierre Mignard, le président de la Haute autorité des primaires. C'est ce qu'il affirme au site de Public Sénat

Chargé de veiller au bon fonctionnement des primaires, l'autorité morale de ce scrutin estime qu'il y a eu une "transgression générale", mais rien qui puisse remettre en question la sincérité du scrutin : 

Il y a eu transgression générale d’un règlement de la primaire et des élections républicaines d’ailleurs. Tout ça pour dire qu’il n’y a pas eu d’attitude parfaite.

Parmi les contournements du règlement de la primaire, Jean-Pierre Mignard pointe les prises de parole le jour du vote : 

Il y a divers types d'irrégularités. Par exemple, les candidats ne devaient pas s'exprimer dans la journée. Beaucoup, hormis Eugène Caselli, se sont exprimés. Tous sont entrés en non-conformité à ce moment-là avec le règlement des primaires.

Mais pas de faute grave, ni d'urnes bourrées pour l'avocat du Parti socialiste, qui n'a reçu aucune requête de ce point de vue là : "nous n'avons été saisis d'aucune fraude ou requête. Les urnes n'ont pas été bourrées."

Quelques heures avant la proclamation des résultats, Marie-Arlette Carlotti, candidate et ministre arrivée troisième derrière Samia Ghali et Patrick Mennucci, avait dénoncé le clientélisme selon elle à l'oeuvre au cours de ce scrutin, évoquant une organisation "paramilitaire". Elle avait alors fait appel à Jean-Pierre Mignard pour un contrôle des comptes de campagne de chaque candidat. 

"A l’heure qu’il est je n’ai rien reçu", disait le président de le haute autorité à 13 heures, qui considère qu'il n'y a eu "rien eu de choquant dans ce scrutin, si ce n’est la découverte de cette liste d’électeurs du 15e arrondissement où il y avait 5.000 fausses dates de naissances accolées à des noms".

 

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