Jean-Luc Mélenchon demande la tête de Carlos Goshn

Publié à 20h56, le 29 janvier 2013 , Modifié à 20h57, le 29 janvier 2013

Jean-Luc Mélenchon demande la tête de Carlos Goshn
(Maxppp)

Jean-Luc Mélenchon se verrait bien DRH de Renault. Le dirigeant du Parti de gauche propose de remplacer l'actuel patron de la marque automobile, Carlos Goshn. 

Invité de Preuve par trois, sur Public Sénat, l'ancien candidat à l'élection présidentielle en veut au président de Renault et Nissan. En cause ? Les projets du contructeur de réduire son effectif de 7.500 personnes d'ici 2016 en France afin d'améliorer sa compétitivité. 

Les suppressions de postes envisagées représentent 14% environ de l'effectif actuel de Renault en France.

Et pour Jean-Luc Mélenchon, l'Etat étant actionnaire, il "devrait avoir son mot à dire" : 

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Je pense qu'il faut changer le patron de Renault, il a fait la preuve de son inefficacité absolue. Il coute très cher, on pourrait trouver un patron qui coute moins cher, pour des résultats au moins aussi intéressants que les siens.

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L'eurodéputé met en cause les qualités du dirigeant de Renault, qu'il qualifie de "mauvais patron" : : 

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Il a laissé Renault en jachère au profit de Nissan, c'est ce que disent tous les syndicats. Donc Carlos Goshn est un mauvais patron, et moi en tant qu'actionnaire, je pense qu'il faut en trouver un autre. Il a mis Renault en difficulté. Ce serait un ouvrier, un ingénieur, avec de telles contreperformances, Carlos Goshn l'aurait remplacé. Nous, nous devons remplacer Carlos Goshn. 

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Dans une récente note de blog , Jean-Luc Mélenchon avait déjà des mots doux semblables à l'égard de Carlos Goshn. Il écrivait : 

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Ghosn est une caricature de capitaliste borné. Il a fait de Renault le champion des délocalisations.

La vérité est que ce type est un saboteur. 

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Et d'en profiter pour critiquer l'action du gouvernement vis-à-vis de Renault, qu'il accuse de ne rien faire pour éviter un plan social. "Rien. Comme d’habitude ! Le Gouvernement ne fait rien, il approuve même le plan et soutient la direction de Renault", écrit-il. 

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