Jean-Luc Mélenchon: "Il y a d’autres Cahuzac dans l’air, à mon avis"

Publié à 14h23, le 29 avril 2013 , Modifié à 15h28, le 29 avril 2013

Jean-Luc Mélenchon: "Il y a d’autres Cahuzac dans l’air, à mon avis"
le 7 janvier, sur France 2 - capture d'écran

Invité de l'émission Les Grandes gueules, sur RMC, ce lundi 29 avril, Jean-Luc Mélenchon, le patron du Front de gauche, pronostique la révélation d’"autres [...] événement[s] comme Cahuzac" au gouvernement.

Voilà la manière dont il amène cette anticipation:

La manifestation (du 5 mai organisée par le Front de gauche) est pour un changement de régime, pour en finir avec la monarchie quinquennale, l’irresponsabilité qui permet le règne de l’argent roi et ces gens qui circulent entre les institutions, les grands ministères et les grosses banques et qui sont à l’origine d’un événement comme Cahuzac et d’autres, parce qu’il y a en d’autres dans l’air, à mon avis.

Une manière d'alimenter la machine à rumeurs, qui avait déjà touché ces dernières semaines d’autres membres du gouvernement.

Quelques secondes plus tard, pas avare d’un paradoxe, l’ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012, se plaint pourtant du projet de loi du gouvernement sur la moralisation qui a "rendu suspect tout le gouvernement et tous les députés".

Le président de la République publie une liste de suspect mais pas la liste des coupables. Je recommence ici sur RMC ce matin: "publiez la liste des gens qui sont dans les paradis fiscaux, vous les connaissez, vous en avez une, pourquoi ne publiez vous pas cette liste. Qu’est ce que vous craignez ?

Jean-Luc Mélenchon prévoit en tout cas la réussite de la manifestation "coup de balai" du 5 mai, quand bien même elle se déroule "en période de vacances scolaires":

Je pense qu’on sera plus de 100 000. (...)

Ca va etre puissant parce qu’au fond, il reste plus que nous pour faire la gauche. 

BONUS TRACK: En plein débat sur l'opportunité d'un gouvernement d'union nationale, Jean Luc Mélenchon s'est refusé à participer à "l'escroquerie d'une union nationale". "L'union nationale c'est le stade suprême du néo-libéralisme" a tonné le leader du Front de gauche, dans une formule rappellant l'un des fameux livres de Lénine.

Du rab sur le Lab

PlusPlus