Jean-Luc Mélenchon "travaille" à devenir Premier ministre

Publié à 07h28, le 22 avril 2013 , Modifié à 07h28, le 22 avril 2013

Jean-Luc Mélenchon "travaille" à devenir Premier ministre
Jean-Luc Mélenchon. (Reuters)

CANDIDATURE – François Hollande est prévenu, Jean-Luc Mélenchon vise ouvertement Matignon. C’est ce qu’a déclaré le tribun du Front de gauche, ce lundi 22 avril sur Europe 1.

Dans le cadre de l’émission "Un an après" de Bruno Donnet, le président du Parti de gauche, qui rappelle qu’il n’était pas demandeur d’un maroquin et qu’on ne lui a rien proposé, était interrogé sur le fait de savoir si François Hollande devait le nommer Premier ministre.

Réponse de l’ancien candidat à l’élection présidentielle :

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Je travaille à cela.

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Et d’ajouter que cette promotion est son ambition, "son but". Et serait l’occasion pour le chef de l’Etat de "se rattraper" :

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François Hollande avait une chance de faire quelque chose de bien, il l'a ratée. Il peut se rattraper...
Il peut me nommer Premier ministre. Je n'ai pas peur !

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Cependant, celui qui ne se prive pas de critiquer frontalement et régulièrement la politique menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, allant jusqu’à comparer la France de François Hollande et son "gouvernement de voleurs" avec le régime politique de Ben Ali renversé en 2011 en Tunisie, précise bien les conditions sine qua non pour lesquelles il accepterait une telle fonction :

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Ce gouvernement-là ? Oh non... Diriger un gouvernement, oui, mais pour changer complètement de cap...

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Quant à l’élection présidentielle, un an après, Jean-Luc Mélenchon assure qu’il n’est "plus le même homme qu’avant". "Je dois assumer continuellement une responsabilité, même si je ne suis pas élu", explique-t-il.

Cela fera également bientôt un an qu’il a été nettement devancé par Marine Le Pen lors des élections législatives à Hénin-Beaumont. "Humilié pour mon pays, pas pour moi", précise-t-il aussitôt, avant de s’expliquer une nouvelle fois sur ce parachutage :  

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Mon rôle est d'aller là où c'est le plus dur, à la châtaigne la plus démonstrative, la plus spectaculaire.

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Et pour célébrer le premier anniversaire de l'élection de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon "prendra" la Bastille pour réclamer, à nouveau, une VIe République.

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