PEKIN EXPRESS - Il ne pouvait pas ne pas y être. L'absence de François Hollande à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, mardi à Johannesburg (Afrique du Sud), aurait fait désordre.
Problème ? Le président de la République français avait "prété" son avion à son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour une visite de quatre jours à Pékin.
Parti avec ses ministres de l'Ecologie Philippe Martin et du Redressement productif Arnaud Montebourg, le Premier ministre voulait plaider la cause de l'industrie française en Chine et resserrer les liens entre les deux pays.
Mais en raison des événements, comme le Parisien le révèle sur son site internet, le Premier ministre va devoir raccourcir sa visite et reprendre le chemin de Paris plus rapidement que prévu.
La visite de Jean-Marc Ayrault, qui devait durer quatre jours, était censée se terminer lundi 9 décembre. Finalement, l'avion - et ses passagers - devraient être de retour en France dès lundi matin, pour repartir dans la soirée avec François Hollande à son bord.
Vicitimes collatérales de ce retour précipité, selon Le Parisien : une visite d'usine Vallourec et un entretien avec un des espoirs du Parti communiste chinois, Hun Chun Hua."Une nouvelle qui a dû être diversement appréciée à la tête de l'exécutif chinois", note le quotidien.
L'A330 présidentiel va beaucoup servir à François Hollande dans les prochains jours. A son agenda, outre la cérémonie d'hommage à l'ancien président d'Afrique du Sud, une visite au Brésil et en Guyane, avant un retour à Johannesbourg pour les obsèques de Nelson Mandela.