Six fois. Jean-Marc Ayrault est venu passer un message sur TF1 : l'action du gouvernement s'inscrit dans le principe de "justice". Face à Gilles Bouleau, le Premier ministre a répété six fois ce mot.
A quatre jours des élections législatives, le gouvernement doit transmettre cette idée. Et la méthode est le martèlement.
"Le redressement de la France dans la justice sera mis en oeuvre"
Jean-Marc Ayrault était l'invité de TF1 mercredi soir. Après des rencontres avec les partenaires sociaux et une première décision sur la réforme des retraites, le Premier ministre était attendu sur cette actualité.
Et il n'a eu qu'un mot à la bouche : la "justice". Terme déjà clé de la campagne présidentielle de François Hollande.
L'hôte de Matignon a voulu faire comprendre que le combat du gouvernement était "en faveur de la justice". Pour cela, il a martelé l'idée. Six fois en sept minutes d'entretien :
C'est une mesure de justice, trop de personnes étaient obligées de cotiser deux années de plus.
La réforme de 2008 est surtout marquée du sceau de l'injustice.
Nous avons rétabli la justice, c'est un engagement du président de la République.
La grande réforme fiscale que nous allons construire (...) sera basée sur la justice.
J'appelle les Français qui veulent la justice, (...) qu'ils donnent une majorité au président de la République.
Le redressement de la France dans la justice sera mis en oeuvre.
A quelques jours des élections législatives, le principe est clair : le gouvernement mise sur le poursuite du pari de François Hollande pendant la campagne électorale pour l'Elysée.
Sur les retraites, le gouvernement a ouvert une brèche dans la réforme de 2010 en accordant à certains salariés de continuer à partir à 60 ans, un premier motif de satisfaction pour les syndicats.