Jean-Marie Le Guen raille Delanoë et prépare 2014

Publié à 22h15, le 11 octobre 2012 , Modifié à 22h15, le 11 octobre 2012

Jean-Marie Le Guen raille Delanoë et prépare 2014
Jean-Marie Le Guen dans les couloirs de l'Assemblée nationale (Maxppp).

Jean-Marie Le Guen prépare les municipales de 2014. Dans Le Figaro, il avance ses pions et en profite pour tacler la municipalité actuelle. Il n'est pas tendre avec Bertrand Delanoë et marque sa différence avec Anne Hidalgo, candidate déclarée. 

>> Jean-Marie Le Guen sort du bois 

La première brique de sa candidature est posée. Lors d'une rencontre informelle avec la presse, le député socialiste a annoncé son intention de "(se) lancer dans le débat". Selon les informations du Figaro, Jean-Marie Le Guen s'apprête à lancer "dans les prochaines semaines" un "site internet participatif". Objectif de cette plateforme : "faire vivre le débat à gauche sur le programme", raconte le quotidien, mais aussi faire "le bilan de l'équipe municipale sortante".

>> Jean-Marie Le Guen tacle Bertrand Delanoë 

Cette idée constitue le premier tacle à Bertrand Delanoë. Il ne voit pas sa future candidature comme la continuité des mandats de son camarade socialiste. "Il faut créer une nouvelle donne à Paris", affirme le député. "Nous ne sommes plus dans la continuité des deux mandats de Delanoë", a-t-il laché.

Par ailleurs, il a critiqué le mandant de l'actuel maire de Paris. Selon lui, Bertrand Delanoë fait porter à l'État certaines des responsabilités que la Ville devrait porter". Moqueur, il juge "non crédible" la position du maire de Paris "a crédité l'État des problèmes de la Ville et qui aujourd'hui, se tait". 

>> Jean-Marie Le Guen contre Anne Hidalgo 

Jean-Marie Le Guen souhaite l'organisation d'une primaire, qui pourrait se dérouler "à l'automne 2013". Sans citer Anne Hidalgo, il précise qu'il n'est "pas contre quelqu'un même si je m'en différencie". 

>> Critique du Parti socialiste 

Le député de Paris exprime des regrets sur la désignation d'Harlem Désir comme successeur de Martine Aubry. "Jusqu'ici, le PS avait l'image d'un parti démocratique", estime-t-il. "Et là on dirait que Paris se dirige dans cette direction avec une candidature officielle, à la fois projection de Solferino et de la municipalité sortante", prévient Jean-Marie Le Guen.

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