Jean-Vincent Placé se défend de toute "obsession ministérielle"

Publié à 11h49, le 08 avril 2015 , Modifié à 17h10, le 08 avril 2015

Jean-Vincent Placé se défend de toute "obsession ministérielle"
Jean-Vincent Placé © AFP

Cela fait plusieurs mois qu’il se décarcasse pour faire revenir les Verts au gouvernement. Dernièrement, il s’est même dit prêt à se sacrifier en acceptant un poste ministériel contre l’avis de la direction d’EELV. Mais n’allez pas dire à Jean-Vincent Placé qu’il souffre d’une obsession ministérielle. Il n’en a pas. Enfin, c’est lui qui le dit. Invité d’iTÉLÉ mercredi 8 avril, le sénateur écologiste déclare exactement :

Moi je n’ai pas d’obsession ministérielle, je l’ai déjà dit. J’ai en revanche une obsession absolue, c’est que l’écologie soit aux responsabilités.

Si l’écologiste se sent le besoin d’une telle précision, c’est qu’il a l’impression que ses ambitions ministérielles sont devenues peu à peu "la blague du microcosme journalistique". Le président du groupe EELV au Sénat assure le constater "d'émissions en émissions" et ajoute à l'intention de son interlocuteur, le journaliste d’iTÉLÉ Bruce Toussaint : "Voilà çà vous fait sourire".

Jean-Vincent Placé en est convaincu : il est victime de sa franchise. Celle là même qui fait qu'il est invité si "régulièrement" sur les plateaux de télévisions et de radio. Mais ce n'est pas tout. Le sénateur explique aussi ces moqueries par... son côté américain. Il déclare :

J’ai eu l’idée assez simple de dire que, quand on est un responsable politique, c’est assez normal de devoir exercer les responsabilités. Et comme c’est assez rare en France de dire ça parce que c’est américain, paraît-il, comme comportement d’afficher ça. Et bien on court après ça.

"L’Américain", le surnom était jusqu’à présent plutôt réservé à Nicolas Sarkozy. Mais pour d'autres raisons.

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