Plus question pour Eva Joly d’entrer en piste au rythme du groupe de rock Clara clara. Après avoir utilisé à plusieurs reprises leur chanson "One on one" lors de meetings, les interprètes se sont offusqués : EELV n’avait pas leur autorisation. Eva Joly a donc fait disparaitre la musique de la discorde de toutes les vidéos en ligne concernées, quitte à supprimer des extraits de meetings en ligne.
Eva privée de rock
Sur dailymotion.com
A Roubaix le 11 février, à Montpellier le 29, puis à Strasbourg le 14 mars, Eva Joly a fait son "entrée en scène", lors de ces meetings de campagne, sur la chanson One on one du groupe Clara clara.
Vous n'avez jamais entendu parler de Clara Clara ? C'est un petit groupe de rock, français, plus habitué aux colonnes de Magic – "Clara clara fait autant de raffut qu’une rencontre PSG-OM au Parc des Princes", écrivait le magazine spécialisé– qu’aux meetings politiques.
Voici la chanson concernée :
On peut encore entendre les militants verts clamer "Eva, présidente, Eva présidente", sur ce montage réalisé à l’occasion du meeting de Roubaix, et diffusé sur Dailymotion par les jeunes verts :
Problème ? Cette reprise a été effectuée "sans autorisation", assure le groupe, qui a eu vent de l’histoire et n’a pas apprécié l’emprunt. Il réclame aujourd'hui une indemnisation et s’étonne qu’Eva Joly, ex-juge d’instruction, « se fiche du respect de la loi » :
"S’ils n’indemnisent pas, on les assigne en justice. C’est un acte de contrefaçon qui peut être puni par 3 ans d’emprisonnement et 300.00 euros d’amende selon le code de la propriété intellectuelle."
EEVL a fait son mea culpa, promettant de ne plus utiliser le titre, assure l’AFP, qui a dévoilé l’histoire, jeudi soir.
Le parti s’est ensuite astreint à supprimer toutes les vidéos concernées sur la chaîne d’Eva Joly sur Dailymotion. Désormais, c’est une composition du groupe "Voice Link", intitulée "Eva" et commandée par EELV, qui fait désormais office de chauffeur de salle:
Edité le 16 avril 2012
Clara Clara est à Eva Joly ce que MGMT était à l'UMP...
Sur lepoint.fr
Des groupes qui accusent un candidat depirater les droits musicaux de leurs chansons lors de meetings politiques, ce n'est pas une nouveauté : les américains de MGMT avaient, par exemple protesté contre l'utilisation non déclarée de leur morceaux Time to pretend par l'UMP ... A relire dans un article de Guerric Poncet, sur LePoint.fr