José Bové est tellement en colère contre le rejet des boues rouges dans les Calanques qu’il en perd son français

Publié à 15h27, le 29 janvier 2016 , Modifié à 15h31, le 29 janvier 2016

José Bové est tellement en colère contre le rejet des boues rouges dans les Calanques qu’il en perd son français
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

José Bové est vraiment très très très en colère contre le gouvernement. Lundi 25 janvier déjà, c’est contre l’expulsion des derniers habitants de Notre-Dame-des-Landes , confirmée par le TGI de Nantes, que le député européen EELV s’était emporté. Il avait alors averti que l’ordre public pourrait être troublé en cas d’application de la décision du tribunal.

Ce vendredi 29 janvier, l’ancien candidat écolo à la présidentielle de 2007 publie sur Twitter  un texte adressé à Manuel Valls pour dénoncer le rejet des boues rouges dans les Calanques, une "atteinte à l’environnement et à la santé publique". Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement, s’était d’ailleurs frontalement opposée au Premier ministre , qui avait donné l’ordre personnellement au préfet d’appliquer cette décision.

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Capture d'écran du texte publié sur Twitter

L’eurodéputé est d’ailleurs tellement vénère qu’il en perd son latin… enfin son français. Il écorche à plusieurs reprises le nom de famille du Premier ministre, qu’il rebaptise Manuel "Vals", dans la version publiée sur Twitter. Bizarrement, la version de sa missive enflammée diffusée sur Facebook est dénuée de ces fautes.

Mais jugez quand même de la production balancée sur Twitter :

 

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Le Premier Ministre, Manuel Vals (sic) a personnellement donner (sic) l’ordre de reconduire l’autorisation de rejets liquides en mer de l’usine d’alumine Altéo de Gardanne au cours d’une réunion interministérielle le 3 novembre 2015.

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Et José Bové de conclure :

 

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Les opposants se rassemblent 30 janvier (sic) à Marseille à 14 (sic) devant la Préfecture pour protester contre ces rejets toxiques déversés en Méditerranée. Je serai parmi eux.

"

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