"Après Amara et Hirsch, j'ai aussi des raisons personnelles d'être contre NSarkozy, mais je voterai pour lui". D'après Europe1.fr, les tweets de Chantal Jouanno ont déplu à l'UMP, suffisament pour que la sénatrice soit persona non grata du meeting de Nicolas Sarkozy jeudi 19 avril dans le Val-d'Oise.
Des militants prêts à huer Chantal Jouanno
Sur europe1.fr
Après Amara et Hirsch, j'ai aussi des raisons personnelles d'être contre NSarkozy, mais je voterai pour lui car il est le seul à oser (1)
— Chantal Jouanno (@Chantal_Jouanno) Avril 17, 2012
...Oser affronter les problèmes de la France, sans démagogie, sans renoncer. Et moi, je le dis sans demander, ni quémander de postes....(2)
— Chantal Jouanno (@Chantal_Jouanno) Avril 17, 2012
Privée de meeting. Selon Europe1.fr, les tweets de Chantal Jouanno ont mis Nicolas Sakorzy en colère.
Suite aux soutiens de Fadela Amara et Martin Hirsch à François Hollande, l'ex-ministre a déclaré mardi 17 avril sur Twitter qu'elle avait "des raisons personnelles d'être contre Nicolas Sarkozy". Mais assure qu'elle "votera pour lui".
Pour ne pas subir les huées des militants UMP, la sénatrice a reçu un conseil de son parti : ne pas être présente à Saint-Maurice dans le Val-D'oise jeudi 19 avril pour le meeting du président-candidat :
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Il a été déconseillé à Chantal Jouanno de se rendre jeudi à Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne, où le président-candidat tenait un meeting.
"Mais Chantal Jouanno assure ne pas avoir été blacklistée. Si elle était absente hier, c'était son choix :
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Contactée par Europe 1, la sénatrice de Paris dément et dit avoir pris d'elle-même la décision de ne pas y assister.
Chantal Jouanno redoutait d'être sifflée.
Certains élus UMP de clans parisiens adverses s'y étaient d'ailleurs déjà préparés, chauffant leurs militants en ce sens.
"Rappelée à l'ordre ? L'ex-ministre de l'écologie a rectifié le tir sur son blog le 18 avril :
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Mes propos sont depuis hier soir outrageusement détournés.
Je tiens à réaffirmer mon soutien le plus total et ma fidélité la plus sincère à Nicolas Sarkozy.
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