CRITIQUE x2 - Au salon de l'Agriculture, il y a eu cette petite blague dans laquelle François Hollande enterrait Nicolas Sarkozy.
Mais le chef de l'Etat ne s'est pas contenté de cette plaisanterie pour évoquer, en mal, son prédécesseur.
Dans les allées du parc des expositions de la Porte de Versailles, le président de la République a en effet commenté à sa manière le "casse toi pov' con", prononcé par Nicolas Sarkozy lors de sa première visite porte de Versailles.
A une journaliste qui lui fait remarquer, dans les allées du salon "qu'un président avant [lui] avait été très sévèrement interpellé, et avait répondu lui aussi de manière …", François Hollande répond en effet :
Ca peut arriver d'être interpellé.
Mais dans ces moments là je crois qu’il ne faut pas entrer dans la polémique.
Il faut écouter, ce qui est dit, il faut entendre un certain nombre de colères. Il faut essayer de les comprendre et de les traduire, de les apaiser, mais c'est pas un moment où on doit élever la voix.
A partir de 45'' :
Le même jour, il avait lancé une blague à un jeune bambin qui lui faisait remarquer ne jamais avoir vu Nicolas Sarkozy :
Ah mais z'ai zamais vu, Nicolas Sarkozy ...
Et François Hollande lui répond :
Ah ben ... tu ne le verras plus !
Cet enterrement n'a pas plu à l'UMP, très irrité après cette sortie, qui a qualifié ces mots de "dérapage" et de symbole "d'un président pas à la hauteur".
En images :
NKM, notamment, avait raillé un chef de l’Etat "obsédé" par Nicolas Sarkozy :
Dans cette phrase, il note une obsession personnelle.
Elément cocasse : c’est dans une vidéo diffusée uniquement sur le site internet de l’Elysée qu’il faut aller pour entendre cette critique, dans une vidéo qui évoquerait davantage le style du Petit Journal.
BONUS-TRACK :
A l'occasion de cete sortie, le chef de l'Etat apporte également une définition du style Hollande au Salon de l'agriculture. Le chef de l'Etat explique qu’il ne souhaite imiter aucun de ses prédécesseurs, pas plus Nicolas Sarkozy que Jacques Chirac ou François Mitterrand. "Il faut avoir son propre style, pour laisser sa marque", lâche-t-il. Pour lui, il faut "être proche et être aussi efficace qu'il est possible de l'être :
C'est important de voir les encouragements, les resistances, les incompréhensions, mais les Français veulent qu'on soit unis quand il y a un effort à faire.