Ne condamnons pas Vincent Peillon et les autres au silence

Publié à 13h23, le 25 février 2013 , Modifié à 13h27, le 25 février 2013

Ne condamnons pas Vincent Peillon et les autres au silence
Vincent Peillon dans une école maternelle, en janvier (photo MaxPPP)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel s’inquiète que les ministres soient réduits à la répétition et à la langue de bois.

  1. Un tollé pour une suggestion de débat dans 2 ans

    Qu’un ministre doive se taire lorsque la libération d’otages n’est pas officiellement confirmée, cela va de soi.

    Qu’un Président de la République s’efforce de renoncer à son plaisir de blaguer, cela serait plus prudent [ici ou ].

    Mais qu’un ministre se fasse tomber dessus par l’opposition et critiqué par les médias pour cela seul qu’il suggère un débat dans deux ans sur une réforme des vacances scolaires d’été, voilà qui devient franchement déraisonnable. Certes, il a même osé exprimer une préférence : six semaines de vacances seulement, pour alléger l’année, deux zones pour préserver le tourisme.

    Nombre de spécialistes proposent de longue date cette réduction des vacances d’été. Nombre de parents d’élèves y sont favorables. Nombre d’enseignants prêts à en discuter. Il n’est donc pas absurde d’en lancer l’idée, ne serait-ce que pour, deux ans durant, la faire avancer.

    Sinon, autant poser que les ministres n’ont plus le droit de parler, et guère plus de penser …

Du rab sur le Lab

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