Kader Arif annonce trop vite la libération des otages au Cameroun

Publié à 10h59, le 21 février 2013 , Modifié à 11h14, le 21 février 2013

Kader Arif annonce trop vite la libération des otages au Cameroun
(Assemblée Nationale)

BOULETTE. L'annonce sortie trop vite. Alors que l'Assemblée nationale discute ce jeudi de l'élargissement des conditions d'attribution de la carte du combattant, Kader Arif a pris la parole pour confirmer une information parue quelques minutes plus tôt dans la presse : la libération des sept otages français au Cameroun. 

Le ministre se saisit du micro et annonce : 

Juste avec la prudence d'usage, je viens d'avoir comme information, à confirmer, mais il me semble qu'elle est confirmée, que nos otages au Cameroun ont été libérés. 

Suivent des applaudissements nourris dans un hémicycle clairsemé et les remerciements du président de séance, Marc Le Fur. 

Sauf que. Vingt minutes plus tard, Kader Arif reprend le micro pour revenir sur sa prise de parole. Finalement, il n'y a "pas de confirmation officielle" d'une libération et le ministre se dédouane en expliquant que c'était une information venue de la presse :

Je m'étais exprimé tout à l'heure avec beaucoup de prudence, et il le fallait. C'était une information transmise par voie de presse, et il n'y a pas pour le moment de confirmation officielle à ce stade de la libération. S'il y avait des informations elles seraient transmises dans la journée de manière officielle.

Plus tôt, BFM TV annonçait que les sept otages français, dont quatre enfants, enlevés mardi dans le nord du Cameroun avaient été retrouvés au Nigeria voisin. Mais pour le moment, l'information n'a été confirmée ni au Quai d'Orsay ni à l'Elysée.

Selon la chaîne, les otages auraient été retrouvés abandonnés dans une maison de la ville de Dikwa et sont aux mains des autorités nigérianes.

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