Dominique Strauss-Kahn écrit son "dégoût" à l'égard du Nouvel Observateur

Publié à 10h22, le 21 février 2013 , Modifié à 10h28, le 21 février 2013

Dominique Strauss-Kahn écrit son "dégoût" à l'égard du Nouvel Observateur
(Reuters)

"DÉGOÛT" - Lefigaro.fr publie ce 21 février, la lettre de Dominique Strauss-Kahn à Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur et grande conscience du journal.

"Dégoût", "publication commerciale et crapoteuse", "presse de caniveau" ... l'ancien directeur du FMI s'insurge contre la publication par le magazine des bonnes feuilles de "Belle et Bête", l'ouvrage de Marcela Iacub, qui raconte ses sept mois de relation avec lui.

Extraits de cette lettre :

Peut-être le dégoût est-il plus grand encore à l’égard du Nouvel Observateur qui inquiet de perdre des lecteurs, et on comprend pourquoi, imagine son salut en s’avilissant dans une publication commerciale et crapoteuse qu’on croyait réservée à la presse de caniveau.

L’ancien "grand journal de la conscience de gauche" vient de sombrer dans une opération qui donne la nausée.

DSK avertit également Jean Daniel qu'il a demandé à ses avocats de se pencher sur les recours en justice possibles.

Dans "Belle et Bête", aux éditions Stock, la juriste et spécialiste de la philosophie des moeurs, chroniqueuse à Libération, Marcela Iacub, raconte ses sept mois de liaison et dépeint notamment DSK comme "un être double, mi-homme mi-cochon". Le Nouvel Observateur en publie les bonnes feuilles ainsi qu'une interview de l'auteur [dont des extraits sont disponibles ici].

Dans la lettre publiée par lefigaro.fr, DSK parle de récit "au caractère fantasmatique et donc inexact".

En janvier 2012, la même Marcela Iacub avait publié "Une société de violeurs ?" chez Fayard, et prenait alors la défense de l'homme politique accusé de viol dans l'affaire du Sofitel. Selon l'auteur, leur relation a débuté après cet ouvrage.

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