Le Télégramme révèle ce mercredi 11 juillet que l'Elysée a été la cible de deux cyber-attaques majeures ces derniers mois, qui n'ont pas été rendues publiques.
La plus récente a eu lieu entre le 6 et le 15 mai, juste avant la prise de fonction de François Hollande.
Des cyber-attaques passées sous silence
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L'Elysée a été la cible de deux cyber-attaques majeures ces derniers mois, qui n'ont pas été rendues publiques. C'est ce que révèle Le Télégramme, ce mercredi 11 juillet (article complet réservé aux abonnés).
La plus récente s'est produite entre le 6 et le 15 mai, affirme le quotidien, juste avant la prise de fonction de François Hollande, et a été d'une telle ampleur que les services gouvernementaux ont passé trois jours à reconstruire de fond en comble les systèmes d’information du palais de l’Elysée.
Ce n’est pas une saturation de boîte mail, c’est une pénétration dans les systèmes d’information, nécessitant une remise à plat complète des systèmes d’information de l’Elysée
, explique à Europe 1 le journaliste du Télégramme qui a enquêté.
Il précise également qu'il n’a pas seulement fallu procéder à des "changements d’adresses ou au nettoyage des ordinateurs de l’équipe de Nicolas Sarkozy", mais bien procéder à une "refonte complète de l’organisation du système d’information".
Depuis 2009, l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) est chargé d'assurer la sécurité des systèmes d'informations de l'Etat.
Dirigée par Patrick Pailloux, un ancien des services techniques de la DGSE (Direction générale des services extérieurs), l'Agence est directement supervisée par des conseillers du Premier ministre à l'hôtel de Matignon, explique Le Télégramme.