L'impopularité obligée

Publié à 17h39, le 26 août 2012 , Modifié à 17h40, le 26 août 2012

L'impopularité obligée
(Reuters)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel explique pourquoi la gauche au pouvoir ne peut pas être populaire.

  1. La persistance de la crise, gage d'impopularité

    De sondage en sondage, Hollande et Ayrault voient leur popularité baisser. Le baromètre IFOP pour le JDD  est sans appel. Hollande est passé de 59% d'opinions favorables en juin à 56% en juillet et  54% fin août. Ayrault de 65% en juin à 61% en juillet et 57% maintenant.

    Et pourtant les Français approuvent massivement la plupart des mesures engagées, de la baisse de la rémunération de l'exécutif à l'augmentation du SMIC en passant par le retrait anticipé d'Afghanistan, la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler très jeunes ou l'encadrement des loyers.

    Pourquoi ce hiatus ? Tout simplement à cause de la persistance de la crise, et de son sinistre cocktail des trois faiblesses : faiblesse de la croissance, faiblesse de l'emploi, faiblesse du pouvoir d'achat. Tout se joue là, qui perdurera forcément plusieurs mois.

    Gageons alors que se poursuivra le glissement progressif vers l'impopularité.

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