L'inconvénient d'une éventuel retour de Nicolas Sarkozy, selon Jean-Pierre Raffarin

Publié à 11h00, le 04 mai 2013 , Modifié à 11h00, le 04 mai 2013

L'inconvénient d'une éventuel retour de Nicolas Sarkozy, selon Jean-Pierre Raffarin
Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy. (Maxppp)

PAS TOUT ROSE – L’arlésienne du retour en politique de Nicolas Sarkozy. Dans une interview au Parisien de ce samedi 4 mai, Jean-Pierre Raffarin, qui juge que "le pic de la crise est devant nous", revient une nouvelle fois sur le sujet du come back de l’ancien chef de l’Etat.

Et si l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac estime qu’il "n’est pas surprenant que la faiblesse des socialistes mette Nicolas Sarkozy en situation de jouer un rôle de manière anticipée", il y voit tout d’abord une bonne nouvelle pour sa formation politique :

Cela présente l’avantage d’une solution politique.

En effet, cela mettrait fin à la guerre des chefs à l’UMP et au manque de leadership de la droite depuis le psychodrame de l’affrontement Copé-Fillon.

En revanche, le sénateur UMP de la Vienne reconnait que tout ne serait pas rose en cas de retour de l’ancien président. Et pointe l’une des conséquences pour son parti : le frein au renouvellement générationnel.

Cela présente aussi l’inconvénient de ralentir l’émergence de nouveaux talents…

BONUS TRACK : la banalisation du FN ? La faute à Mélenchon !

Dans cette même interview, Jean-Pierre Raffarin reconnait qu’il y a "une entreprise de banalisation du Front national". Et il en rejette la faute sur… Jean-Luc Mélenchon, tribun médiatique du Front de gauche :

Il est probable que Jean-Luc Mélenchon, qui joue la carte du parallélisme des fronts, ne soit pas innocent dans cette banalisation.

Du rab sur le Lab

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