L'intervention au Mali vue de l'Elysée : "A l'origine, on pouvait penser qu'il s'agissait de quelques soudards à bord de Toyota"

Publié à 14h41, le 13 janvier 2013 , Modifié à 14h47, le 13 janvier 2013

L'intervention au Mali vue de l'Elysée : "A l'origine, on pouvait penser qu'il s'agissait de quelques soudards à bord de Toyota"
François Hollande, le 12 janvier, à l'Elysée (photo Reuters)

VOSTF - Reuters et l'AFP livrent, ce dimanche, en début d'après-midi, quelques propos traduisant la vision de l'opération engagée par la France au Mali, de manière très directe.

Les deux agences rapportent exactement les mêmes citations, attribuées à l'Elysée, tantot à "l'entourage de François Hollande", ou à un "conseiller", qui présentent les groupes islamistes comme beaucoup mieux armés et équipés qu'initialement anticipés.

A l'origine, on pouvait penser qu'il s'agissait de quelques soudards à bord de Toyota avec quelques armes, ils se révèlent en réalité bien équipés, bien armés et bien entraînés.

Ce qui nous a beaucoup frappés, c'est la modernité de leur équipement, leur entraînement et leur capacité à s'en servir.

Ils ont montré comment ils pouvaient endommager un hélicoptère et blesser mortellement son pilote. 

Pour l'Elysée, ces groupes armés auraient été capables, s'ils avaient pu conforter leur emprise territoriale, de "faire tomber d'autres Etats de la région qui sont fragiles". 

François Hollande doit tenir, ce dimanche, à 15 heures, un nouveau conseil de défense, en compagnie de ses ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur, et de la Défense.

Les bombardements aériens français et les combats autour de la localité de Konna, dans le centre du Mali, ont déjà fait plus de 100 morts.

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