Nathalie Kosciusko-Morizet assume être "une emmerdeuse" à l’UMP

Publié à 14h20, le 13 janvier 2013 , Modifié à 14h20, le 13 janvier 2013

Nathalie Kosciusko-Morizet assume être "une emmerdeuse" à l’UMP
Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France 2, le 13 janvier 2013. (Capture d'écran)

Etre une voix discordante, qui sort parfois du lot à l’UMP, NKM assume.

Et quand Laurent Delahousse, dimanche 13 janvier, sur France 2 lui demande si elle a déjà entendu qu’on la qualifiait "d’emmerdeuse" au sein du parti, l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy retourne la situation. Et le prend pour un compliment :

Je le prends pour un compliment magnifique.

Quand j’ai commencé la politique, on m’a dit : "si vous ne gênez personne, on viendra tous à votre enterrement. Mais vous aurez pas fait passer de message".

Si on est tous les sardines dans la boite, tous les mêmes, on n’apporte rien.

Et la députée UMP d’ajouter, voulant se montrer fière de porter des convictions :

Parfois on gène quand on a un point de vue et qu’on le fait valoir fortement. Mais c’est plutôt un compliment.

Alors, quand le groupe dissident R-UMP semble sur le point d’être dissous et que la situation entre Jean-François Copé et François Fillon semble se normaliser, Nathalie Kosciusko-Morizet ne nie pas ses ambitions :

J’ai envie de faire entendre ma voix. Je suis là pour ça.

Sera-t-elle de ce fait candidate une nouvelle fois à la présidence de l’UMP ? Elle ne veut pas encore le dire, ne connaissant pas les modalités d’une future élection, mais ne se cache pas non plus sur ce terrain là, elle qui n'avait pas recueilli les parrainages nécessaires pour concourrir :

J’ai fait campagne pour la présidence de l’UMP autour d’un projet de démocratisation du parti et de décentralisation.

Je continuerai à porter ce projet : si ça passe par une candidature, ce sera une candidature.

 

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