Nathalie Kosciusko-Morizet éliminée, Nathalie Kosciusko-Morizet qui se garde soigneusement de lancer le moindre appel à soutenir Copé ou Fillon, mais Nathalie Kosciusko-Morizet jamais à court d’argument pour souligner à quel point sa campagne interne aura été un moment fort pour elle.
Illustration ce mercredi 19 septembre, sur le plateau de Canal Plus, quand l’élue de l'Essonne cherche à démontrer la valeur des signatures qu'elle a pu rassembler.
"Moi, ce sont des soutiens très personnels ; des gens qui ont choisi, dans un contexte qui poussait plutôt vers les deux candidats principaux, de venir me soutenir, moi, sur une démarche différente."
Une façon de critiquer la course à la surenchère que mènent Jean-François Copé et François Fillon - les deux candidats désormais officiels - depuis mardi 18 septembre, le premier revendiquant plus de 30.000 parrainages, et le second 45.000.
"[...] Vous savez, je sais pas s’il y en a 30.000 ou 40.000 [parrains, ndlr], mais tout ça c’est des soutiens qui sont levés par les cadres sur une base très politique."
Maniant l'ironie, Nathalie Kosciusko-Morizet explique avoir eu une démarche "qui peut apparaître extrêmement exotique tellement elle est simple : je cherchais des parrainages". Et précise : "pas pour les collectionner, pas pour les marchander, pas pour les échanger, pas pour négocier un ralliement, c’était pour porter mes propres idées et me présenter à la présidence de l’UMP. C’est vrai que j’ai l’impression que ma démarche dans sa simplicité est assez originale."