L'ultimatum de David Cameron à François Hollande

Publié à 07h22, le 29 mai 2012 , Modifié à 07h30, le 29 mai 2012

L'ultimatum de David Cameron à François Hollande
David Cameron et François Hollande lors du G8 le 18 mai 2012 (Reuters)

C'est un avertissement de la part du Premier ministre britannique. Nicolas Sarkozy et David Cameron avait un accord tacite de "non agression", et ce dernier compte bien le renouveler.

D'après le Guardian ce 29 mai, David Cameron devrait bientôt rappeler à François Hollande l'accord informel qui le liait à l'ancien président français. S'il ne le respecte pas, les subventions aux agriculteurs français dans le cadre de la PAC (politique agricole commune) pourraient être remises en cause.

  1. Accord de non agression

    Sur guardian.co.uk

    Un accord, quel accord ? Le Guardian rappelle dans son édition du 29 mai l'accord tacite de "non agression" passé entre l'ancien président français et l'actuel Premier ministre britannique.

    David Cameron s’est engagé à ne pas insister pour réformer la Politique agricole commune (PAC), favorable aux agriculteurs français. En échange, Nicolas Sarkozy a accepté de ne pas toucher au statut spécial de la Grande Bretagne dans l’Union européenne: celle-ci bénéficie depuis 1985 d’une réduction de sa contribution au budget européen. Autrement dit, proportionnellement, elle verse moins d’argent au budget commun que les autres pays membres.

    David Cameron a donc accepté de ne pas revoir le montant des indemnités accordé aux agriculteurs français et Nicolas Sarkozy n’a pas demandé à la Grande-Bretagne de dépenser davantage pour l’Union européenne...  Un accord que compte bien renouveler le Premier ministre britannique.
     

    Selon le Guardian, David Cameron devrait rappeler cette entente à François Hollande sous peu, en utilisant les subventions de la PAC comme moyen de pression.  Les échanges pourraient être tendus : durant la campagne, le Premier ministre n’avait pas reçu le candidat socialiste lors de sa visite à Londres. Au contraire, il avait publiquement apporté son soutien à Nicolas Sarkozy.

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