Le PS compte gagner sans le Front de gauche

Publié à 06h33, le 29 mai 2012 , Modifié à 06h48, le 29 mai 2012

Le PS compte gagner sans le Front de gauche
Pour les législatives, le PS et le Front de gauche font bande à part (Reuters)

Plus besoin du Front de gauche. Dans Le Figaro ce mardi 29 mai, Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections, estime que la victoire socialiste aux législatives ne devrait pas dépendre des électeurs du rassemblement de Jean-Luc Mélenchon: "L'hypothèse où les voix du Front de gauche seraient indispensables pour construire une majorité n'est pas la plus probable".

  1. "S'ils dépendent du Front de gauche, ils sont très mal"

    Sur Le Figaro

    L'hypothèse où les voix du Front de gauche seraient indispensables pour construire une majorité n'est pas la plus probable.

    Le Parti Socialiste ne devrait pas avoir besoin des électeurs du Front de gauche. C'est le monsieur élections du parti, Christophe Borgel, qui le dit au Figaroce 29 mai: une majorité à l'Assemblée est possible sans devoir dépendre de Jean-Luc Mélenchon.

    Dans le même article, un député socialiste va plus loin: en appeler au Front de gauche pour avoir la majorité serait terrible.

    Il y a deux hypothèses. Soit les socialistes et les Verts sont majoritaires tout seuls, soit ils dépendent du Front de gauche et des communistes, et là, ils sont très mal.

    Depuis l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a pourtant pris l'habitude de rappeler à François Hollande que, sans lui, il n'aurait jamais été élu. "Sans nos 4 millions de voix, Nicolas Sarkozy n'était pas battu!", avançait-il par exemple le 13 mai dans C politique.

    Depuis, les conflits entre les deux partis se sont multipliés. Impossible de trouver un accord pour se répartir certaines circonscriptions entre le Parti socialiste, le Front de gauche et Europe Ecologie-Les Verts. Dans un entretien àNord Eclair le 26 mai, Jean-Luc Mélenchon a estimé que Martine Aubry "nuisait à l'unité à gauche".

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