François Hollande va accorder mardi sa première interview dans un journal télévisé depuis qu'il est à la tête de la présidence de la République. Le nouveau chef de l'Etat répondra aux questions de David Pujadas, sur France 2.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait attendu le 20 juin pour cet exercice et l'avait fait sur TF1, devant Patrick Poivre d'Arvor et 11,6 millions de téléspectateurs.
Sarkozy avait choisi TF1
Sur francetv.fr
C'est sur France 2 que François Hollande donnera sa première grande interview à un journal télévisé. La chaîne a annoncé lundi soir la présence du chef de l'Etat sur son plateau pour le lendemain.
Mardi, François Hollande sera donc face à David Pujadas pour cet exercice particulier. Au menu : l'actualité sociale et les différents sommets internationaux auxquels il a participé depuis son entrée en fonction.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait choisi TF1 pour son baptème du feu télévisuel. Le 20 juin 2007, l'ancien président de la République avait rassemblé 11,6 millions de téléspectateurs, soit 48,9% de part d’audience. Un chiffre à retenir : l'audience du nouveau chef de l'Etat sera scrutée avec attention.
Pour sa première, Nicolas Sarkozy s'exprime peu après les élections législatives. C'est depuis son bureau de l'Élysée qu'il enregistre une émission spéciale de 50 minutes diffusée sur TF1 avec Patrick Poivre d'Arvor et de Claire Chazal. Le Figaro écrit qu'il s'agissait de "fermer la séquence élection pour lancer celle de l'action et enfiler son costume d'«hyperprésident».
C'est lors de cette interview, que Patrick Poivre d'Arvor parla "d'un petit garçon en train de rentrer dans la cour des grands".
Pour le président socialiste, cela se déroulera dans les plateaux de France 2. Comme il l'avait promis, François Hollande ne tiendra pas cet exercice depuis le Palais de l'Elysée, comme pouvait le faire son prédécesseur.
Je considère que les journaux existent. Et que vous pouvez inviter un président sans qu'il soit considéré qu'il est dans une forme de déchéance quand il s'adresse non pas de l'Elysée mais des studios de télévision
, avait-il déclaré sur France Inter