Alors que la bataille Fillon-Dati fait rage à droite, l'ambiance à gauche n'est pas toute rose. Hidalgo, Le Guen, Bloche, Duflot : tous se verraient bien dans le fauteuil de Bertrand Delanoe. La lutte ne fait que commencer...
Anne Hidalgo "héritière naturelle"
Sur LCI
Selon un sondage Ifop de juillet 2011, la dauphine de Bertrand Delanoë reste la favorite à gauche pour prendre la succession du maire de Paris. Le bras droit de Delanoë arrive en tête avec 72% de voix favorables chez les sympathisants de gauche, qui pensent qu’elle ferait "un bon maire de Paris". Et depuis quelques années, elle ne cache pas ses ambitions.
Jean-Marie Le Guen l’ambitieux
Sur France 3
Autre prétendant, le proche de Dominique Strauss-Kahn Jean-Marie Le Guen. Le spécialiste de la santé affiche explicitement ses ambitions. Samedi 22 octobre, dans l’émission La voix est libre en Ile-de-France, le député PS et adjoint au maire de Paris a laissé entendre qu’il se préparait à la course pour la mairie en 2014. Il ne compte pas laisser le trône à l'héritière de Bertrand Delanoë.
Patrick Bloche "disponible"
Sur liberation.fr
Tout en annonçant sa "disponibilité" pour la mairie de Paris en 2014, le député-maire du 11e arrondissement Patrick Bloche reste prudent. Il juge en effet qu’il est encore un peu tôt pour évoquer son éventuelle candidature mais ne manque pas de se placer. Il préfère attendre de voir les résultats de l’élection présidentielle de 2012, avant de se prononcer.
Duflot en embuscade
Sur lefigaro.fr
La patronne des Verts a aussi des ambitions dans la capitale. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie – Les Verts ajoute une dose de piment dans la bataille pour Paris en s'immisçant parmi les socialistes. Le 18 septembre dernier sur France 2, elle a évoqué la possibilité de sa candidature.
Vers une primaire…
Sur France Info
Paris divise la gauche, qui ne parvient pas à reconnaitre un candidat "naturel" pour 2014. La question de l’organisation d’une primaire, à l’instar de celle pour la présidentielle, est envisagée. Mais là encore, les avis sont divisés.
• Jean-Marie Le Guen est d’accord sur un point avec son opposant historique: la nécessité d’une primaire pour désigner le candidate à sa succession en 2014.
• Patrick Bloche trouve quant à lui qu’il faut utiliser ce procédé avec parcimonie:
Il faut prendre garde ne ne pas user le dispositif des primaires qui doit garder une certaine rareté pour ne pas perdre de son attrait.
• Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections, estime qu'il est trop tôt pour en parler:
Ce n'est pas à l'ordre du jour. Nous allons d'abord tirer les leçons de cette primaire et ensuite nous verrons.