L'UMP reproche au président des maires de France d'avoir été complaisant avec le gouvernement

Publié à 08h10, le 21 novembre 2013 , Modifié à 08h10, le 21 novembre 2013

L'UMP reproche au président des maires de France d'avoir été complaisant avec le gouvernement
(Maxppp)

En pleine tempête sur les rythmes scolaires, Jean-Marc Ayrault se présentait mardi 18 novembre face aux maires de France réunis en congrès. Un moment attendu, ces derniers ayant fait part de nombreuses critiques au sujet de la réforme menée par Vincent Peillon. 

Mais Jean-Marc Ayrault a été accueilli par de polis applaudissements et peu sifflé pendant son intervention. Il a été introduit par un discours du président de l'Association des maires de France, Jacques Pélissard, UMP. Des mots trop mous, selon la direction du parti. 

Dans Libération, l'entourage de Jean-François Copé a jugé son discours trop "complaisant" à l'égard du Premier ministre. L'équipe du président de l'UMP aurait aimé davantage d'attaques au gouvernement : 

On espérait plus de combativité. Pélissard fait de la cogestion avec le gouvernement.

Jacques Pélissard avait reproché à l'exécutif la "méfiance systématique" envers les maires, énumérant une liste de critiques à l'encontre de l'Etat. Il a reproché à Jean-Marc Ayrault de vouloir "imposer un modèle rigide et uniforme" dans les coopérations intercommunales et le partage des compétences, à travers la réforme de la décentralisation.

Le président de l'AMF a mis en garde le locataire de Matignon contre "le malaise grandissant, l'inquiétude, parfois l'exaspération" que suscite la réforme des rythmes scolaires. Mais sans critiquer le bien fondé de ce changement, il a demandé que les aides de l'Etat aux communes pour appliquer la réforme soient "pérennisées après 2014", et réclamé "l'allègement des normes d'encadrement" des enfants pendant les activités péri-scolaires.

BONUS TRACK : Christian Estrosi, futur président des maires de France ? 

Il se trouve que le mandat de Jacques Pélissard à la tête de l'AMF prend fin en 2014. D'après Libération, "les stratèges de l’UMP veulent un vrai maire de combat". 

Ce président des maires, offensif et influent, qu'aimerait voir le parti de droite pourait être Christian Estrosi, député-maire de Nice. C'est le nom que fait circuler l'UMP d'après le quotidien. Aujourd'hui, l'ancien ministre est déjà vice-président de l'AMF et ... a été qualifié fin septembre de maire le plus influent de France sur les réseaux sociaux. 

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