Ne le dites pas trop fort : la CGT vote Mélenchon

Publié à 13h05, le 02 avril 2012 , Modifié à 16h03, le 02 avril 2012

Ne le dites pas trop fort : la CGT vote Mélenchon
Bernard Thibault (g), le leader de la CGT et Nadine Prigent (d), secrétaire confédérale du syndicat, en janvier 2012. (Maxppp)

Dans Sud Ouest, la CGT dévoile un secret de Polichinelle : sa préférence pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Sans toutefois donner de consigne de vote officielle...

  1. Pas de consigne officielle mais...

    Sur sudouest.fr

    Ceux qui viennent dans ses meetings [de Jean-Luc Mélenchon, ndlr] avec des drapeaux de la CGT sont ceux qui mènent des luttes.

    Ni cachée, ni dévoilée. Dans un article de Sud Ouest publié le 2 avril 2012, la secrétaire confédérale de la CGT, Nadine Prigent, multiplie les indices sur la préférence électorale du syndicat. En faveur du candidat du Front de gauche.

    En lice pour succéder à Bernard Thibaultà la tête de la CGT en 2013, Nadine Prigent est très favorable à l'augmentation du SMIC prôné par Jean-Luc Mélenchon. 

    Sa position sur le smic, il dit qu'il est allé lui-même la chercher dans les revendications de la CGT.

    Autre indice : en meeting au Zénith de Paris sur la réforme des retraites, le 31 janvier 2012, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est attaqué à Nicolas Sarkozy.

    Alors que la tradition de neutralité des syndicats prévalait jusque-là, sauf exception, la réforme des retraites semble avoir changé la donne.

    Si la CGT ne cache pas sa préférence pour Jean-Luc Mélenchon, il proclame ne pas prendre parti. Nadine Pigent, l'affirme :

    La CGT n'a pas de candidat, vous ne l'entendrez pas prendre position pour l'un d'entre eux.

     

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