MACHISME ?– "J’en pense le plus grand mal." Après Najat Vallaud-Belkacem, c’est au tour de Christiane Taubira, ministre de la Justice, de sortir de ses gonds contre l’Express et sa une "une" sur les "femmes" qui influencent François Hollande.
La "une" de l’Express , mettant en scène, de gauche à droite, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, Martine Aubry, Cécile Duflot et Angela Merkel, encadrées par un François Hollande plus crispé que jamais, a fait réagir au sein du gouvernement.
Après le tweet de Najat Vallaud-Belkacem , mercredi 9 octobre, Christophe Barbier s’était fendu d’une réponse via le même réseau social. "Finalement, que des femmes donnent du fil à retordre au président, c'est la preuve de leur montée en puissance...", a-t-il ainsi écrit.
Jeudi matin, sur Europe 1, c’était donc au tour de Christiane Taubira de charger l’hebdomadaire.
Interrogée sur son absence de cette "une" décriée, la garde des Sceaux a tout d’abord répliqué avec humour :
"Ils ont dû oublier.
"
Avant d’embrayer sur une attaque en règle contre ce choix éditorial :
"J’en pense le plus grand mal.
"
La ministre de la Justice y voit un relent machiste de la part de "personnes qui sont censées réfléchir tous les jours" (sic) :
"Cette façon de stigmatiser les femmes… Je trouve qu’il y a des signaux sur un machisme, sur une façon condescendante de regarder les femmes, une incapacité à comprendre qu’elles assument des responsabilités.
Ca me parait assez néfaste, notamment de personnes qui sont censées réfléchir tous les jours.
"