La grosse colère de Manuel Valls en arrivant à l’Assemblée : "Mon élection, personne ne peut la contester"

Publié à 12h14, le 19 juin 2017 , Modifié à 12h15, le 19 juin 2017

La grosse colère de Manuel Valls en arrivant à l’Assemblée : "Mon élection, personne ne peut la contester"
Manuel Valls entouré par de très nombreux journalistes, lundi 19 juin à son arrivée à l'Assemblée nationale. © THOMAS SAMSON / AFP

Novices ou engagés de longue date, les premiers élus sont arrivés ce lundi matin 19 juin à l'Assemblée nationale pour accomplir les premières formalités et prendre leurs marques. Et parmi les députés pressés de (re)prendre du service, un certain Manuel Valls.

L'ancien Premier ministre, dont l'élection dans l'Essonne, avec 139 voix d'avance , est contestée par sa concurrente de La France insoumise (LFI), Farida Amrani, est arrivé, comme ses nouveaux camarades, par l’allée de la présidence au palais Bourbon. Il a ensuite bifurqué à droite pour entrer dans la salle des quatre colonnes. Et là, il est tombé sur une meute de journalistes et de caméras. "Je peux passer", leur a-t-il lancé, très énervé. Coincé, Manuel Valls s’est étonné des questions des journalistes :

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- Manuel Valls : Mon élection, personne ne peut la contester, enfin, qu’est-ce que ça veut dire ?



- Journaliste : Il y a un recours, Monsieur Valls…



- Manuel Valls : Il y a le Conseil constitutionnel pour un recours. Vous connaissez votre droit ? Moi, je m’en tiens au droit. Comment pouvez-vous vous-même mettre en cause l’élection d’un parlementaire ? Il y a d’autres élections hier soir, je crois, où ça se joue à une poignée de voix. Vous leur posez cette question ?



- Journaliste : On ne les voit pas ici ce matin par exemple…



- Manuel Valls : Mais enfin, j’étais député sortant et je viens ici. Pourquoi voulez-vous que je vienne demain ou dans une semaine ? Au nom de quoi ? Parce que c’est moi ? J’ai été élu hier et il n’y a pas de matière, en plus, à contestation.

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Retrouvez cette colère ci-dessous en son : 

L'extrême tension à l’annonce des résultats dans la 1ère circonscription de l’Essonne, dimanche soir, n'est visiblement pas retombée lundi matin. Des sympathisants de La France insoumise ont été virés de la mairie d'Évry "de manière assez violente par plusieurs agents de police", selon BFMTV. "Soutenu par Serge Dassault, Valls est le même escroc", criaient plusieurs personnes dans le hall de la mairie. Quelques minutes plus tard, Farida Amrani a, à son tour, revendiqué la victoire et annoncé des recours . De son côté, Manuel Valls assure qu'il n'y a "aucune base à la contestation de son élection"


 
 

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