La première question au gouvernement du président Copé

Publié à 14h56, le 20 novembre 2012 , Modifié à 16h10, le 20 novembre 2012

La première question au gouvernement du président Copé

#QAG - C'est une première pour Jean-François Copé. Le député de Seine-et-Marne a posé sa première question au gouvernement en tant que président de l'UMP.

Une séance de QAG au lendemain d'un weekend mouvementé à droite. Cette réunion sera marquée par l'élection interne à l'UMP qui a vu l'accession à la présidence du maire de Meaux. 

Une intervention remarquée, où Jean-François Copé a laissé monter la pression pour attaquer la politique de Jean-Marc Ayrault et recevoir une ovation de ses proches. 

Voir la vidéo :

 

Les députés se réunissaient ce mardi 20 novembre à l'Assemblée nationale pour une série de questions d’actualité au gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

La liste des députés appelés à poser une question, tweetée par Eric Krissi, réalisateur des Questions au gouvernement pour France 3 : 

Liste des intervenants du jour #qag @france3#DirectANtwitter.com/ekmagic/status…

— Eric Krissi (@ekmagic) Novembre 20, 2012

Pour la ministre Michèle Delaunay, c'est "no comment" au sujet de cette question. Et elle le dit sur Twitter :

Avec Jean-François Copé, un autre copéiste a ouvert les questions au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, en la personne de Laurent Marcangeli, plus jeune député de Corse.

Après Jean-François Copé c'est un autre poids lourd de la droite qui est intervenu : Xavier Bertrand. Lui était un soutien de François Fillon dans l'élection interne de l'UMP. Arlette Grosskost et Céleste Lett, autres députés fillonistes ont pris également la parole.  

Récit en direct des #QAG : 

15h00> L'arrivée de Jean-François Copé particulièrement remarquée dans l'hémicycle. 

15h02> "Ne faites pas un procès à tout un peuple", demande Laurent Marcangeli à Jean-Marc Ayrault. Le député de Corse interroge le gouvernement sur sa politique sur l'île. 

"Les corses et l'ensemble des Français ne supportent plus cette violence", répond Manuel Valls. "Les mots ne suffisent plus pour convaincre et rassurer", poursuit-il. "La Corse, c'est le France, c'est la République, les corses ont droit à la protection de l'Etat". 

15h04> L'éternelle veste moutarde de Lucien Degauchy toujours dans l'axe des caméras, comme chaque mercredi. 

15h08> "Les choses semblent avancer, mais il faut rester prudent", indique Laurent Fabius au sujet du conflit israelo-palestinien, suite à une question d'Elisabeth Guigou, présidente du groupe des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. 

15h13> Jean-François Copé entouré de la future secrétaire générale de l'UMP, Michèle Tabarot, également sa lieutenante pendant la campagne interne à l'UMP. 

15h15> Sébastien Huygues essaie d'être discret au téléphone sur les bancs de l'Assemblée, mais les caméras de France 3 sont là. 

15h17> Si François Fillon n'est pas présent, Eric Ciotti, proche de l'ancien Premier ministre est lui sur les bancs du Palais-Bourbon pour les questions au gouvernement. 

15h18> Christian Eckert, rapporteur général du projet de loi de finances, interroge Jérôme Cahuzac sur la fiscalité locale. L'occasion pour le ministre de tacler la majorité précédente, qu'il accuse d'avoir voter "dans la précipitation" la réforme fiscale de la taxe professionnelle. Il indique que c'est une réforme qui a coûté au départ 7 à 8 milliards d'euros, puis 5 milliards d'euros en vitesse de croisière, "financés par l'emprunt". 

15h22> L'extrême droite est présente ce mardi à l'Assemblée nationale, avec Jacques Bompard, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard.

15h26> Comme attendu, quand Jean-François Copé est invité à prendre la parole pour poser sa question, l'opposition autour de lui se lève pour lui accorder une ovation. 

Le nouveau président de l'UMP a bien du mal à débuter sa question, hué sur sa gauche. Jean-François Copé attaque le Premier ministre, pointant "l'agravation du chômage, la précarité, l'explosion de la délinquance, la prise de distance avec nos amis allemands et la division de la société à travers le mariage homosexuel". Avec ces attaques, le maire de Meaux déclenche la colère des élus de gauche, ajoutant que "le sectarisme n'a pas changé de camp". 

Jean-François Copé souligne par ailleurs, ce qu'il considère comme "l'immense malentendu sur lequel François Hollande a été élu". 

La députée de Corrèze Sophie Dessus voit ça comme une attaque au bilan de François Fillon :

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15h30> Jean-Marc Ayrault démarre sa réponse par d'ironiques félicitations, évoquant le fait que tous les députés de droite de s'associe pas à ces félicitations. 

Le Premier ministre répond sur le fond au président de l'UMP, soulignant que l'abaissement de la note de la dette française par l'agence de notation Moody's est dû à la politique de la majorité précédente. "Jean-Marc Ayrault conclut en soulignant "le devoir de vérité" qu'il a envers les Français. 

15h36> A mi-séance, départ de Jean-Louis Borloo des questions au gouvernement. 

15h37> Xavier Bertrand, soutien de François Fillon, prend la parole et débute son intervention par une référence aux congrès de Reims et de Rennes du Parti socialiste, se défendant d'avoir "dû attendre plusieurs jours avant d'avoir le résultat de l'élection". 

Dans le reste de sa question, Xavier Bertrand interroge le Premier ministre sur sa politique économique et sociale. "Le temps est venu de la vérité, et plus au socialisme de François Hollande", lance-t-il. 

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15h44> Interrogée sur les manifestations contre le mariage des homosexuels, Najat Vallaud-Belkacem s'est déclarée scandalisée par les violences de dimanche autour du rassemblement initié par l'association Civitas. 

Par ailleurs, la porte-parole du gouvernement rappelle son plan de lutte contre l'homophobie, présenté la semaine passée en conseil des ministres. "Nous financerons la ligne d'écoute SOS-Homophobie, ce n'était pas le cas jusqu'à présent", a-t-elle annoncé. 

15h50> Aurélie Filippetti est mise face aux difficultés du journal Sud Ouest par la députée Martine Lignières-Cassou. La ministre de la Culture et de la communication laisse du temps aux acteurs afin de trouver un accord, sinon, "nous passerons par une loi", menace-t-elle : 

Face au numérique des difficultés structurelles, nous accompagnons la mutation de la filière. De grands acteurs de l'internet créé de la richesse grace aux contenus des entreprises de presse, c'est le sens du droit voisin que nous cherchons à créer. (...) Si un accord n'était pas trouvé d'ici à la fin de l'année, nous passerons par une loi" 

Par ailleurs, Aurélie Filippetti a évoqué une "remise  plat des aides à la presse" qui s'élève aujourd'hui à 1,2 milliards d'euros.

15h58> Parmi les images de ces #QAG, la présence de Lucien Degauchy, symbôle de ce moment télévisé, aux côtés de Christian Jacob, et le visage d'Eric Ciotti, un des seuls proche de François Fillon présent sur les bancs de l'Assemblée. 

Du rab sur le Lab

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