Toulouse : pudeur et hésitation

Publié à 18h19, le 19 mars 2012 , Modifié à 18h51, le 19 mars 2012

Toulouse : pudeur et hésitation
Le lycée Ozar Hatora, à Toulouse, où a eu lieu la fusillade, lundi 19 mars. (Maxppp)

L'édito d'Olivier Duhamel - Qu'ils se rendent à Toulouse, et ils seront accusés de récupération. Qu'ils n'y aillent pas, et pèsera sur eux le soupçon de l'indifférence. Comment les politiques peuvent-ils réagir à la tuerie de Toulouse ?

  1. La campagne entre parenthèses

    Par-delà les lieux communs, comment les candidats à la présidentielle pouvaient-ils réagir à la tuerie de Toulouse ? S'ils se rendaient sur place, pesait le soupçon de l'instrumentalisation. S'ils ne s'y rendaient pas, celui de l'indifférence. Les uns ont pris le premier risque, les autres le second.

    Même problème pour ceux qui avaient des émissions télévisées prévues lundi soir. Marine Le Pen a choisi de l'annuler. Nicolas Sarkozy de la maintenir. François Hollande a envisagé d'en préserver une partie, la plus sérieuse, et de supprimer l'autre, la plus ludique, avant de finalement tout annuler.

    Chacun appréciera comme il l'entend ces choix divergents. Relevons seulement qu'en imposant un devoir de silence, on entérine une forme de discrédit du politique.

  2. Pause

    Sur lelab.europe1.fr

    28 mars 2002, 19 mars 2012 : un fait divers qui suspend, pour 24 heures, une campagne, on a déjà connu. C'était lors de la "tuerie de Nanterre". Le Lab vous propose une plongée dans les archives.

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