L'esprit d'Alain Delon plane sur Hollande et Cohn-Bendit

Publié à 12h28, le 13 avril 2012 , Modifié à 18h23, le 13 avril 2012

L'esprit d'Alain Delon plane sur Hollande et Cohn-Bendit

Parler de soi à la troisième personne, Alain Delon l’a instauré. Deux interviews publiées, ce vendredi 13 avril, mettent en exergue cet art rhétorique : celle de François Hollande dans Libération et celle de Daniel Cohn-Bendit dans Le Parisien. Mais les raisons de cet emploi, elles, sont différentes. 

  1. Fini le "moi je", place à la troisième personne

    Sur europe1.fr

    Ce vendredi 13 avril, François Hollande dans Libération et Daniel Cohn-Bendit dans Le Parisien parlent… d’eux-mêmes.  Dès le petit matin, Michel Grossiord  le soulignait dans sa revue de presse sur Europe 1.

    • Le candidat socialiste est interrogé sur un éventuel bon score de Jean-Luc Mélenchon au soir du premier tour, le 22 avril. Hollande botte en touche à la troisième personne:

    Ce qui compte, c’est un bon score de François Hollande au premier tour.

    Dany n’est pas à vendre. Lorsque Le Parisien lui demande s’il est "prêt à entrer dans un gouvernement" de François Hollande, il parle de lui, aussi, à la troisième personne. Dans ce cas, c’est pour donner de l’aplomb à son propos, de la fermeté:

    Laissons Daniel Cohn-Bendit là où il est, au Parlement européen.

Du rab sur le Lab

PlusPlus