La secrétaire d’État à l’Aide aux victimes Juliette Méadel sera candidate aux législatives en 2017

Publié à 15h43, le 07 octobre 2016 , Modifié à 15h54, le 07 octobre 2016

La secrétaire d’État à l’Aide aux victimes Juliette Méadel sera candidate aux législatives en 2017
La secrétaire d'État Juliette Méadel. © AFP

OBJECTIF : PALAIS BOURBON - Elle fait partie des nombreux membres du gouvernement à la recherche d’une circonscription pour rebondir en 2017. Juliette Méadel a annoncé ce vendredi 7 octobre lors du Talk du Figaro qu’elle serait candidate aux législatives en Seine-et-Marne, sans préciser la circonscription même s'il ne fait aucun doute que ce sera la 10e. Elle ambitionne de succéder à Émeric Bréhier (PS), qui ne souhaite pas se représenter .

L’ancienne porte-parole du PS a tenu à préciser qu’elle était "candidate à la candidature", c’est-à-dire qu’elle se soumettra dans un premier temps au vote des militants :

 

"

Je me fais un point d’honneur à respecter les règles et la démocratie.

"

 

"En ce qui me concerne je respecterai la démocratie interne" du PS, a répété Juliette Méadel, refusant de répondre à une question sur Najat Vallaud-Belkacem qui pourrait ne pas en faire de même.

La ministre de l’Éducation nationale souhaite se porter candidate dans la sixième circonscription du Rhône, tandis que la secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire brigue la troisième circonscription des Français de l’étranger . La ministre du Travail Myriam El Khomri, elle, envisage de se présenter dans la 18e circonscription de Paris pour succéder à Christophe Caresche, dont elle est la suppléante. Quant à la ministre de la Culture Audrey Azoulay, elle cherche une circo. Son nom est évoqué pour la deuxième du Val-de-Marne, à Créteil, mais l'investiture est encore incertaine puisque Julien Dray pourrait également y prétendre et que le député PS sortant Laurent Cathala entretient le doute sur une nouvelle candidature.

Le chef de file des députés frondeurs Christian Paul a dénoncé des "parachutages". Dans Libération le 29 septembre dernier, il attaquait : "Nous sommes entrés dans un cycle de parachutes dorés pour les membres du gouvernement et des conseillers du roi". "Il y a une âpreté à confisquer les circonscriptions gagnables pour des personnes qui ont une légitimité locale faible et sont dans une proximité avec le Président", avait ajouté l'élu de la Nièvre.

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