La sénatrice PS Samia Ghali préconise le recours à l’armée à Marseille (x2)

Publié à 10h49, le 30 août 2012 , Modifié à 10h54, le 30 août 2012

La sénatrice PS Samia Ghali préconise le recours à l’armée à Marseille (x2)
Samia Ghali à Marseille le 6 février 2008. (Maxppp)

BIS REPETITA - "Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir." 

La sénatrice PS Samia Ghali a renouvelé, jeudi 30 août dans La Provence, sa préconisation de faire appel à l’armée à Marseille

Après sa première sortie, dans le Parisien du 26 août passée d’abord inaperçue et relevée par Le Lab, celle qui est également maire des 15e et 16e arrondissements de la cité phocéenne –les quartiers nord- a donc de nouveau prôné le recours à l’armée en réponse aux deux nouvelles fusillades qui ont émaillé la ville.

Un recours aux forces armées qu’elle imagine pour "un an ou deux" : 

"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux", dit-elle.

La sénatrice va également plus loin dans sa réflexion concernant le retour du service militaire : "Je propose de rétablir une forme de service militaire qui permettrait à des jeunes déscolarisés, sans emploi, sans formation de sortir de leur quartier, et même de quitter Marseille pour huit mois, un an", précise-t-elle. 

Et l’élue marseillaise de déplorer le fait que "les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale".  "Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un système à l'américaine avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires où la loi n'a plus court", ajoute-t-elle.

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