La violente charge de Bruno Le Roux contre le patronat

Publié à 08h50, le 11 octobre 2013 , Modifié à 16h24, le 11 octobre 2013

La violente charge de Bruno Le Roux contre le patronat
Bruno Le Roux. (Maxppp)

"Je souhaite qu’il soit aux côtés du gouvernement et non pas dans une posture rétrograde." Ce vendredi 11 octobre, sur Europe 1, Bruno Le Roux était remonté contre le patronat en général, et contre le Medef et la CGPME, deux syndicats patronaux, en particulier. 

Dans son viseur ?L’action menée conjointement par les deux syndicats, à Lyon, le 8 octobre devant le maire PS de la ville, Gérard Collomb, où ils ont adressé un carton jaune à François Hollande lors "d’un meeting d’exaspération" pour dénoncer la pression fiscale.

Ainsi, pour le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et proche de François Hollande, les reproches adressés par les patrons au gouvernement sont "indécents" et "inacceptables" :

Il y a besoin d’entreprises pour créer les emplois. C’est pour cela que j’ai trouvé quelque peu indécent, en tout cas inacceptable, le comportement des chefs d’entreprise, avec leurs cartons jaunes.

Et d’ajouter, se faisant le défenseur de la politique économique menée par la majorité présidentielle :

Monsieur Gattaz nous dit : "demain nous pourrions créer un million d’emplois".

Mais à quelles conditions ? Aux conditions d’une meilleure compétitivité ? Nous le faisons. Aux conditions d’une réforme du marché du travail ? Nous le faisons.

Aussi, le député socialiste de Seine-Saint-Denis a un message plus direct à adresser au Medef et à la CGPME : celui de cesser leurs critiques et leurs pleurnicheries.

Alors, je dis au patronat qu’il faut arrêter de pleurnicher.

C’est le combat pour l’emploi qu’il faut mener. Je souhaite qu’il soit aux côtés du gouvernement et non pas dans une posture rétrograde.

Du rab sur le Lab

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