Sarkozy a une nouvelle timeline, la "vraie timeline", divulguée par le collectif "Humour de droite"sur Twitter lundi matin .
Le site prend l'exact contre-pied de la timeline officielle du président-candidat. Le moteur de recherche ? "Ne cherchez pas, j'ai tout censuré"...
Quelques vrais-faux posts
29 janvier 2012 - Dans une interview diffusée sur toutes les chaînes de l’ORTF, j’annonce entre autres une 'TVA anti-délocalisations', se traduisant par une hausse de 19,6 à 21,2% du taux normal. J'avais pourtant affirmé quelques mois auparavant que jamais je n’augmenterais la TVA, car ce serait terriblement injuste.
21 décembre 2011 - Arte diffuse un documentaire de William Karel, Looking for Sarkozy. Une série d’interviews et témoignages désastreux de correspondants des médias étrangers en France, sur le regard qu’ils portent sur moi et mon quinquennat. Mais bon, qui regarde Arte, hein ?
21 novembre 2011 - Surprise ! Je suis contre le droit de vote des étrangers. J’affirme que le droit de vote est indissociable de la nationalité, contrairement à ce que j’ai dit régulièrement depuis 2001.
7 juillet 2011 - Cette satanée Cour des Comptes critique cette fois la gestion des forces de sécurité depuis 2002. Une attaque frontale sur mon bilan, mon bébé.
Qui a créé cette page ?
Sur twitter.com
"
Un petit groupe de gens, pas spécialement supporters d'un parti donné, mais qui ont en commun de vouloir la défaite de Sarkozy, considérant qu'il dégrade la France dans ses fondamentaux
"Ce "groupe" a "été très irrité par le storytelling de la timeline hagiographique". "On a voulu aider Sarkozy à aller plus loin sur le chemin de la repentance initié avec ses balbutiements sur le Fouquet's."
L'équipe derrière la "vraie timeline" précise qu'il s'agit d'un Tumblr, "avec un thème approchant la timeline Facebook qui existait déjà et qu'on a un peu amélioré".
Le site peut "sauter, compte tenu des liens privilégiés que l'équipe Nicolas Sarkozy semble avoir avec Facebook. On a essayé de faire en sorte que l'imitation ne soit pas trop parfaite pour plaider la parodie. Mais on a des plans B, bien sûr..."