Laurent Fabius aux affaires étrangères : "une bonne chose", pour Michel Barnier

Publié à 21h41, le 29 mai 2012 , Modifié à 21h44, le 29 mai 2012

Laurent Fabius aux affaires étrangères : "une bonne chose", pour Michel Barnier
Michel Barnier lors d'une conférence à Bruxelles (Maxppp).

Cohabiter avec Paris ne fait pas peur au commissaire européen Michel Barnier. Ce gaulliste social, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, membre de l'UMP et aujourd'hui commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, ne craint pas de devoir travailler avec le pouvoir socialiste en France.

Il va même jusqu'à dire que le nomination de Laurent Fabius au ministère des Affaires étrangères est une "bonne chose".

  1. Michel Barnier a écrit a tous les ministres

    Sur euractiv.fr

    Michel Barnier est serein. La cohabitation entre sa majorité européenne, à droite, et le pouvoir en France, désormais à gauche, ne l'inquiète pas. 

    Aujourd'hui commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, il avait été recommandé par Nicolas Sarkozy en 2010 pour ce poste. Il a été ministre sous le gouvernement de François Fillon et est membre de l'UMP. 

    Mais la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle ne semble pas l'inquièter. Euractiv , site spécialisé dans les affaires européennes, écrit même que, "sur le fond, ce 'gaulliste social' partage bon nombre des positions du nouveau pouvoir." 

    Le commissaire européen voit en François Hollande un européen convaincu, "dans la lignée de Jacques Delors". Et il compte bien travailler dans l'entente cordiale avec le nouveau gouvernement. De passage à Paris le 29 mai, il a rencontré des membres du nouveau gouvernement, dont le ministre du Redressement productif, raconte Euractiv. Michel Barnier déclare ne pas vouloir avoir une gestion "partisane" des dossiers". 

    Et sur la nomination de Laurent Fabius au Quai d'Orsay, l'ancien ministre sous la présidence Sarkozy, affirme même que c'est "une bonne chose". Même s'il a, jadis, milité pour le "non" au référendum sur le traité consititionnel européen. 

Du rab sur le Lab

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