VOUS AVEZ UN MESSAGE - Invité de France 3 ce dimanche, Laurent Fabius a, à nouveau, glissé deux mots à l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Le ministre des Affaires étrangères a été interrogé sur un éventuel retour de l'ancien chef de l'Etat. Une possibilité qui ne l'effraie pas, assure-t-il :
- On ne le verra plus comme disait François Hollande ?
- J'en n'en sais rien … Monsieur Sarkozy est adulte, il a beaucoup d'expérience, il aura la vie qu'il souhaite avoir. Et on souhaite qu'elle soit la plus heureuse possible.
- Croyez vous au retour, est-ce que cela vous hante ?
- Ca ne me hante pas, mais je n'en sais rien. Il y a deux idées contradictoires qu'on peut avoir : 'n'est pas De Gaulle qui veut' comme me disait un ami chiraquien et un autre proverbe dit qu'en politique, il n'y a jamais de jamais.
"N'est pas De Gaulle qui veut", Laurent Fabius refait le coup de la petite phrase. Déjà dans Le Parisien du 10 mars, le ministre citait cette anecdote pour évoquer l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur le même sujet, Laurent Fabius répondait au quotidien :
Un ami chiraquien m'a fait sourire en me disant récemment avec gourmandise : "N'est pas De Gaulle qui veut." Cela me paraît assez juste.
Selon des informations du Financial Times, l'ancien président de la République a a été sollicité notamment par le Qatar pour prendre la direction d'un fonds d'investissement abondé à hauteur de 500 millions d'euros.
Un possibilité qui n'émeut pas particulière le ministre des Affaires étrangères, qui préfère le prendre avec une certaine distance :
Je vais vous faire une confession, la décision que prendra monsieur Sarkozy, je pense qu'il la prendra sans me consulter. Je n'en pense rien du tout.