INVENTAIRE – Il n’est pas à l’UMP mais ne se prive pas de faire le bilan critique du quinquennat Sarkozy. En tant qu’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Hervé Morin a voulu apporter sa petite pierre à l’édifice "d’évaluation" en cours dans le parti de Jean-François Copé.
Interrogé ce vendredi 6 septembre par le Parisien sur les échecs de l’ancien chef de l’Etat, le député UDI de l’Eure ne s’est pas fait prier pour lister les manquements de la précédente présidence :
La République irréprochable,
La relance de la production,
La fin des 35 heures,
La réforme fiscale,
La baisse des charges sur les entreprises,
Et le coût du travail.
Une liste conséquente. Mais Hervé Morin se défend et refuse "toute repentance" et reconnait, dans des mots forts :
On a souvent été faibles et même parfois lâches.
Quant à un éventuel retour de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique, le centriste semble en écarter l’hypothèse. Ou tout du moins ne pas la souhaiter. "Je ne crois pas à l’homme providentiel", répond-il dans une réponse limpide.