HOLLYWOOD - Il revient tout juste d’Afghanistan où il a passé Noël avec les militaires français qui y sont encore présents. De retour, Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants était l’invité de la matinale de France Info, vendredi 27 décembre.
Ce proche de François Hollande fulmine contre ceux qui pestent sur la durée de l’intervention français en République centrafricaine. Ce n’est pas un eblockbuster", leur lance-t-il :
"J’ai du mal à accepter les critiques que j’entends ça ou là comme si on était en train de regarder un blockbuster et qu’il fallait qu’à la fin du film, ça se termine en une heure et demie.
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Kader Arif rappelle ainsi que "La France est intervenue à la demande des autorités centrafricaines, sous mandat international", et qu’il ne s’agit donc pas de jouer au gendarme de l’Afrique en solo.
Et de poursuivre :
"Le président du Conseil européen a déclaré il y a quelques jours qu’il y avait risque de génocide, des risques d’exactions. La France devait intervenir en premier et elle le fait.
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"1600 hommes, il faut leur rendre hommage", ajoute-t-il encore, rejoint par le sénateur UMP Gérard Longuet. L’ancien ministre UMP de la Défense de Nicolas Sarkozy a néanmoins jugé ce vendredi "insuffisant" le contingent français en Centrafrique et estimé que François Hollande avait eu tort de déclarer que l'opération pouvait être achevée "rapidement avec des effectif limités".
"Le président de la République a eu à la fois raison d'impliquer la France dans ce qui était la chronique d'un massacre annoncé, mais il a eu parfaitement tort de dire qu'on pouvait faire cela rapidement avec des effectifs limités. Les effectifs sont insuffisants et surtout la question de la date ne doit jamais être évoquée.
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