C'est une honte, un scandale, une offense à la Constitution... Invité du Brunch politique sur Sud Radio ce 20 septembre, Florian Philippot a fait part de son profond agacement devant le mot "hotspot". Car c'est un mot... anglais.
Les "hotspots ", ce sont ces campements de réfugiés que certains pays comme la France proposent de créer pour accueillir les migrants et examiner leurs demandes d'asile. Ils se situeraient dans les pays de passage comme l'Italie, la Grèce ou les Balkans. Sur le fond, le numéro 2 du FN explique qu'il préférerait que ces centres soient créés "dans les pays d'origine ou aux alentours", pas en Europe. Mais c'est surtout sur la forme que Florian Philippot insiste :
"On peut d’ailleurs éviter au passage de les appeler des "hotspots" parce que je trouve ça particulièrement ridicule, essayons de respecter la langue française – c’est une petite digression que je fais.
Je constate que de plus en plus, dans le vocabulaire officiel et même gouvernemental, on utilise des termes anglais, anglophones, ce qui est tout à fait inacceptable, et c’est même une violation de notre Constitution qui prévoit que la langue de la République est le français. Je le rappelle car c’est comme ça que meurent les langues et les civilisations.
"
Voilà, c'était le coup de gueule du jour de Florian Philippot.