Le désenchantement, c’est maintenant

Publié à 10h26, le 22 avril 2013 , Modifié à 10h34, le 22 avril 2013

Le désenchantement, c’est maintenant
(Reuters)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel explique pourquoi, au bout d’un an, les trois quarts des Français sont mécontents de leur Président.

  1. L’impossible popularité

    Indépendamment de son tempérament, de sa posture, de ses décisions et indécisions, des couacs en tout genre et du Hollande-bashing, le président de la République ne peut être qu’impopulaire.

    Pour une raison très simple : les régressions s’accumulent et tout va plus mal qu’il y a un an.

    • > Régression économique, les déficits continuent, et la croissance est en berne.
    • > Régression sociale, les fermetures d’usines se multiplient, et le chômage explose.
    • > Régression morale, l’affaire Cahuzac n’étant que le point culminant de la multiplication des mises en examen.
    • > Régression politique, quand des ministres maltraitent le premier d’entre eux ou le président de l’Assemblée nationale contredit le président de la République.

     

    Aucune de ces régressions ne se règlent d’un coup de baguette magique. Mais aucune d’entre elles n’est vouée à perdurer les quatre prochaines années. S’engager à les surmonter ne sert plus à rien. Le faire changerait tout.

Du rab sur le Lab

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