Le groupe parlementaire des centristes à l'Assemblée, l'UDI, rassemble tout à la fois des élus du Nouveau centre, du Parti radical, de l'Alliance centriste ou même de l'UMP... Ce qui se ressent sur certains thèmes.
La première divergence d'opinion concerne le droit de vote des étrangers aux élections locales. Alors qu'Hervé Morin y est farouchement opposé, son camarade de groupe parlementaire Jean-Louis Borloo y est "plutôt favorable".
L'opposition intervient alors qu'à l'UDI, certains membres plaident pour la création rapide d'un vrai parti unifié.
Vers un parti unique malgré les divergences?
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L'un s'y oppose, l'autre y est "plutôt favorable". Le droit de vote des étrangers aux élections locales, promis par le gouvernement à l'horizon 2013, est le premier sujet de division pour les centristes depuis la création de leur groupe parlementaire: l'UDI (Union des démocrates indépendants). Et ce sont deux fortes personnalités qui l'incarnent: le président du Nouveau centre, Hervé Morin, d'un côté, celui du Parti radical, Jean-Louis Borloo, de l'autre.
Il faut dire que l'UDI rassemble plusieurs partis politiques [NC, PRV, UMP...], qui n'ont jamais réussi sur le long terme à se rassembler sous une même bannière. Jean-Louis Borloo, qui a été élu à la tête du groupe parlementaire, a conscience que son avis n'est pas partagé par l'ensemble des membres:
Je pense que les avis ne seront pas totalement convergents chez nous sur cette question.
Il affirme que pour tous ces sujets de société - comme le mariage homosexuel par exemple - les membres de son groupe auront liberté de vote.
A l'heure des premières divergences, apparemment anticipées par l'UDI, certains membres plaident pour la création rapide d'un vrai parti, histoire d'aller encore plus loin dans le rassemblement des centristes. C'est notamment le cas de Maurice Leroy, député Nouveau centre, comme le rapport ce 6 juillet Le Figaro:
Avec quelques députés centristes, Maurice Leroy presse Jean-Louis Borloo d'accélérer et d'annoncer, avant même le 14 juillet, la création d'un nouveau parti sur le modèle du groupe UDI.
Le porte-parole de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a expliqué précédemment au Lab que "rien n'est décidé"à ce sujet mais que des journées parlementaires entre les groupes au Sénat et à l'Assemblée à la rentrée se profilent:
Ce serait un pas de plus pour créer un mouvement politique commun.
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