C'est un des sujets favoris du Front national : la "persécution des automobilistes". Pendant la campagne présidentielle, Marine Le Pen en avait fait un des points de son programme avec ce slogan : "Stop à la politique du tout-radar ! ". Pour séduire les Français, la candidate était en guerre contre les "radars machines à sous" qui ne servent qu'à "enrichir" l'Etat, et avait même proposé une "amnestie pour les automobilistes" qui sont "punis plus sévèrement que les délinquants".
En cette période de vacances, Florian Philippot est revenu sur le sujet ce 13 août sur RTL . En 2012, les radars routiers vont en effet permettre à l'Etat de récolter 700 millions d'euros .
Face à ce chiffre, le vice-président du FN commence par établir un parallèle entre la somme payée par les automobilistes en infraction et celle utilisée pour financer le soin gratuit aux clandestins, sous-entendant que l'une sert l'autre:
"700 millions d’euros, c’est intéressant, c’est ce qui permet de payer chaque année l’aide médicale d’Etat réservée aux clandestins."
Pour démontrer que les automobilistes sont les plus mal lotis, Florian Philippot poursuit : "On est plus souvent persécuté quand on est automobiliste que quand on est délinquant."
Il explique la baisse du nombre de morts par an [de 8000 à moins de 4000] "en partie par une "amélioration de l'état des routes et des voitures", notamment grâce aux "airbags". Et conclut que "mettre des radars sur les routes les plus rentables n'est plus une politique de sécurité routière mais une politique de mesures fiscales".