La campagne de Marine Le Pen n’est décidément pas simple. La présidente du FN a annulé quatre déplacements en dix jours lors du mois de janvier. Quant à la chancelière allemande Angela Merkel, elle a refusé de la rencontrer. Ce mardi 24 janvier, Marine Le Pen a subi une nouvelle déconvenue lors d’un déplacement au camp de migrants de Grande-Synthe (Nord) qui ne figurait pas à son agenda officiel. L’accès à ce camp lui a en effet été refusé, selon BFMTV.
Le maire EELV de Grande-Synthe Damien Carême a justifié cette mesure dans un tweet et a annoncé qu'il est derrière cette interdiction. Il a écrit :
"J’ai refusé l’accès au camp humanitaire de la Linière à Marine Le Pen qui a osé s’y présenter ! L’humanité est une valeur qu’elle ignore !
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J'ai refusé l'accès au camp humanitaire de la Linière à Marine Le Pen qui a osé s'y présenter ! L'humanité est une valeur qu'elle ignore !
— Damien CAREME (@DamienCAREME) January 24, 2017
Interrogée par BFMTV, Marine Le Pen a critiqué cette décision : "C’est la démocratie à la française. On n’accepte que les élus pro-immigration", a-t-elle réagi.
. @MLP_officiel se voit refuser l'entrée dans le camp de Grabde-Synthe. Pour elle : "On n'accepte que les élus pro-immigration !" @BFMTVpic.twitter.com/7o0vo0NnJh
— Neila (@Neila) January 24, 2017
Devant le camp, Marine Le Pen s'en est prise aux élus et dirigeants "irresponsables" lesquels, selon elle, "organisent la présence" des migrants sur le territoire français. "Que le maire de Grande-Synthe ait le souhait d'accueillir des migrants sur sa commune est une chose, mais que les habitants en soient les victimes en est une autre", a affirmé la présidente du Front national, citée par l'AFP.