Pourquoi Marine Le Pen a annulé quatre déplacements en dix jours

Publié à 17h07, le 20 janvier 2017 , Modifié à 18h41, le 20 janvier 2017

Pourquoi Marine Le Pen a annulé quatre déplacements en dix jours
© PATRICK HERTZOG / AFP

C’est une pré-campagne un tout petit peu compliquée pour Marine Le Pen, qui avait des "fourmis dans les pattes", comme elle le confie à Paris Match ce 20 janvier. Car si la campagne sera officiellement lancée le 4 février à Lyon, la candidate du Front national a déjà subi plusieurs échecs, selon les informations du service politique d'Europe 1.

Parmi ces déconvenues, l’annulation de quatre déplacements en dix jours. Ainsi la cheffe frontiste devait-elle se rendre à Saint Pierre de Frugie (Dordogne), avant de se désister soi-disant pour des "problèmes de transport".

Un deuxième déplacement à la frontière franco-italienne, à Menton, était prévu mi-janvier. Marine Le Pen y a renoncé parce que François Fillon s’y est rendu avant elle.

Le 19 janvier, la candidate a "reporté" un déplacement en Seine-et-Marne, annoncé à l’agenda officiel. Raison invoquée : elle devait finalement boucler le projet présidentiel à l’occasion d’une longue réunion à l’Escale, son QG de campagne.

Enfin ce vendredi 20 janvier, Marine Le Pen ne s’est pas rendue à Montbéliard comme prévu, possiblement par crainte de manifestations syndicales.

Début décembre, l’entourage de Marine Le Pen avait annoncé une série de déplacements "à la rencontre des victimes putatives de François Fillon" . L’objectif était de "cibler des petites et des moyennes villes où le programme de l'ancien Premier ministre ferait le plus de dégâts s'il était appliqué." Un objectif difficile à atteindre sans lesdits déplacements…

D'ailleurs, les "voyages privés" ne lui réussissent pas mieux. L'épisode de la Trump Tower a été au mieux incompris.

Autre déconvenue  pour Marine Le Pen : si la chancelière allemande Angela Merkel va recevoir lundi à Berlin le candidat Les Républicains à la présidentielle François Fillon, elle exclut en revanche toute rencontre avec Marine Le Pen. "Il n'y a aucune raison" qu'elles se voient, a déclaré le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert. Il a ajouté : "il est clair qu'il n'y a aucun point commun entre la politique défendue par le Front national et celle que défend la chancelière".

 

[EDIT 18 H 40] Ajout des propos du porte-parole d'Angela Merkel.

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