Le mari de Najat Vallaud-Belkacem pressenti pour devenir le directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg

Publié à 12h03, le 29 mars 2013 , Modifié à 12h05, le 29 mars 2013

Le mari de Najat Vallaud-Belkacem pressenti pour devenir le directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg
Arnaud Montebourg, sur TF1, le 1er décembre (capture d'écran)

POWER COUPLE - Boris Vallaud, actuel conseiller au cabinet du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pourrait devenir le directeur de ce cabinet, écrit, au conditionnel, Libération, dans son édition du vendredi 29 mars (article payant). 

"Le ministre aurait déjà une idée [du] remplaçant" de Stéphane Israël, actuel directeur de cabinet pressenti pour occuper la tête d'Arianespace, écrit Libération, citant le nom de Boris Vallaud, présenté comme "conseiller spécial et ex-bras droit au conseil général de Saône-et-Loire".

Boris Vallaud, qui est également le mari, à la ville, de la porte-parole du gouvernement et ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, est un proche d'Arnaud Montebourg de longue date : il a été son directeur général des services en Saône-et-Loire, poste pivot dans un collectivité locale.

Libération assure également que le départ de Stéphane Israël n'a rien de la promotion annoncée un peu partout : les deux hommes étaient en froid, assure Libé, citant notamment l'épisode de la négociation sur la reprise du site de Florange d'Arcelor Mittal, en novembre.

Le Monde avait déjà fait état de tensions entre le ministre et son dircab', à la toute fin du mois de septembre, sur l'épisode de la loi sur la reprise des sites industriels, texte qu'Arnaud Montebourg avait assuré être prêt à légiférer un peu rapidement.

Et Le Monde détaillait une scène saisissante, croquée dans un TGV entre la Lorraine et Paris :

"La loi, c'est maintenant ! Le changement n'attend pas !", s'exclame [Arnaud Montebourg] dans le wagon du TGV, sous les regards étonnés de quelques passagers et de son directeur de cabinet, Stéphane Israël.

En voyant la réaction de son conseiller, Arnaud Montebourg éclate alors de rire :

"Ah, tu ne t'attendais pas à cela, hein ? mon cher "Bâle 3" ?"

Et le ministre d'expliquer la raison de ce surnom, en référence aux accords de réglementation bancaire signés en 2010 pour tenter de réguler le monde de la finance.

"Lui, c'est mon ratio prudentiel !", dit-il.

Du rab sur le Lab

PlusPlus