C'est la dernière ligne droite. A moins d'une semaine de l'élection du président de l'UMP, François Fillon a réunis les militants de l'UMP au Palais des congrès, lundi 12 novembre. 4.000 personnes y étaient, selon Les Echos.
(Capture d'écran Public Sénat)
Vision de l'UMP et de l'opposition, rivalité avec Jean-François Copé, petit résumé du meeting de François Fillon par Le Lab :
> Son rival, Jean-François Copé
Nouvelle petite pique. Après les échanges du week-end entre les deux candidats, par interviews interposées, François Fillon a cité nommément Jean-François à Paris :
Je suis fidèle au sigle de l'UMP, où le mot populaire nous commande fédérer autour d'un idéal, le salarié et le chef d'entreprise, l'agriculteur et l'ouvrier [...]
Cette stratégie du rassemblement, c'est vrai me distingue de Jean-François Copé.
Elle pose la question de la ligne politique que vous allez devoir choisir.
Certains pensent qu'on regagnera la France en prenant tous les virages à droite. Moi, j'ai la conviction qu'on la reprendra par la droite, par le centre et même par la gauche.
Pendant son discours, François Fillon a évoqué sa chambre d'ado et les photos qui y étaient accrochées :
A 14 ans, j’avais couvert les murs de ma chambre de photo du Général de Gaulle. Mes camarades avaient accrochés des photos du Ché.
...Comme Jean-François Copé ! L'actuel secrétaire général de l'UMP l'avait évoqué à plusieurs reprises.
> Ses oppositions
François Fillon a répété son opposition au mariage homo, aux salles de shoot, au droit de vote des étrangers aux élections locales. Des sujets sur lesquels le gouvernement actuel est favorable.
> Cap sur les municipales en 2014
François Fillon a réaffirmé le cap vers les élections municipales, en 2014, "le premier rendez-vous". Et première des villes à reconquérir : Paris. A la tribune, il en profite pour tacler Bertrand Delanoë, l'actuel maire PS de la ville :
Paris n’a pas vocation à rester à gauche, qui a une vision étriquée et bucolique de la capitale de la 5e puissance du monde.
> Sa vison de l’école
Quand le prof entre en classe, disait Nicolas Sarkozy, on se lève.
Quand les déliquants perturbent les cours, on prévient les parents et on expulse les réfractaires dans des structures adaptées
[...] Une école où l’uniforme symbolise l’égalité.
Une école qui livre une guerre sans merci à la drogue.
François Fillon a également évoqué :
Je veux remplacer l'indemnistation du chômage par l’indemnisation pour la formation
[...] Chaque bénéficiaire du RSA doit contribuer à un travail d'intérêt général que je propose de fixer à 7 heures par semaine.
Faire travailler les bénéficiaires du RSA, une proposition qu'avait faite Nicolas Sarkozy pendant sa campagne, tout comme le versement d'une allocation chômage en contrepartie d'une formation.