Union européenne : le MJS critique l'accord signé par Hollande

Publié à 13h34, le 09 février 2013 , Modifié à 14h53, le 09 février 2013

Union européenne : le MJS critique l'accord signé par Hollande
Thierry Marchal Beck en novembre 2011 (Reuters)

C'EST NON. Non, le MJS ne veut pas de l'accord signé vendredi par les chefs d'Etat et de gouvernement européens, dont François Hollande. A l'issue de longues négociations, les dirigeants européens sont parvenus à un accord sur un budget d'austérité pour les sept prochaines années, en baisse pour la première fois dans l'histoire de l'Union européenne.

L'organisation des jeunes socialistes appellent les socialistes à s'opposer à ce texte pourtant signé par le président de la République. Dans un communiqué, ils qualifient ce budget de "suicidaire" : : 

Alors que même le FMI reconnaît le caractère contreproductif de la diminution des dépenses publiques en Europe en période de morosité économique, il serait suicidaire pour l’Union Européenne de se priver de marges financières pour les 7 années à venir quand tous les indicateurs économiques sont au rouge.

Avant de citer le discours de leur président, Thierry Marchal-Beck : 

S’il y a des regrets à avoir, on n’approuve pas. C’est exactement l’attitude que nous devons avoir dans les discussions qui s’engagent sur le budget Européen 2014-2020. Disons le tout net, pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord !

Une position qui suit celle des chefs des quatre principaux groupes politiques du Parlement européen. Les socialistes de Strasbourg, mais également le PPE, les libéraux et les Verts ont annoncé qu'ils refuseraient d'accepter "en l'état" le budget pluriannuel européen qui, selon eux, "ne renforcera pas la compétitivité de l'économie européenne".

François Hollande a tenté à Bruxelles de convaincre qu'il avait tenu ses objectifs en faveur de la croissance et de la politique agricole malgré un budget d'austérité imposé par les Britanniques et les Allemands.

Le président de la République considère que l'objectif a été tenu. Mardi, devant le Parlement européen, il avait décrété que "faire des économies oui, affaiblir l'économie, non". A la suite de l'accord, il défend sa position : 

960 milliards d'euros était sans doute la fourchette la plus haute qu'il était possible d'atteindre.

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