Le nouvel aveu de Nicolas Sarkozy : "Je me suis calmé"

Publié à 11h38, le 19 avril 2015 , Modifié à 11h38, le 19 avril 2015

Le nouvel aveu de Nicolas Sarkozy : "Je me suis calmé"
Nicolas Sarkozy © AFP

ZEN - Nicolas Sarkozy a changé. C'est lui qui le dit. Il l'avait déjà clamé en janvier 2007 dès son discours d'investiture au congrès de l'UMP. Cinq ans plus tard, il jurait qu'il avait appris . Et aujourd'hui ? Eh bien aujourd'hui, l'ancien président de la République le jure : il s'est calmé.

Oui. L'ex-chef de l'État est un homme nouveau. Plus relax. Plus détendu. Cité par le JDD ce dimanche 19 avril, il jure que, désormais, il n'est que zénitude. Ce qui, il le reconnaît, n'a pas toujours été le cas.

Il dit :

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Quand j'étais jeune, je ne pouvais pas m'empêcher de défoncer toutes les portes, même quand on était prêt à me les ouvrir. Aujourd'hui, je me suis calmé. Je me dis qu'on peut parfois, après tout, se contenter de passer par la porte.

 

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Il a changé, il a appris, il s'est calmé. D'accord. À croire qu'il a suivi le conseil donné par Nathalie Kosciusko-Morizet qui lui suggérait, fin mars, de manger du porc pour être "plus aimable" . Mais même s'il s'est adouci, l'ancien président n'est pas à l'abri d'une rechute.

Ce fut le cas, par exemple, en février dernier, juste après que Marianne a révélé son escapade à Abou Dhabi alors que l'UMP se déchirait sur les consignes à donner pour le deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs. Le successeur de Jean-François Copé s'était *un peu* énervé . "Bande de salopards ! Jaloux ! Minables ! Ils ne me lâcheront jamais ! Est-ce que c'est de ma faute si je suis demandé partout dans le monde ?" avait-il lâché.

En décembre, il s'était également pris le bec avec NKM , à propos cette fois de Guillaume Peltier. "Tu commences à m'emmerder !" avait lancé le président de l'UMP, en décembre, à la n°2 du parti.

Au final, Nicolas Sarkozy n'en demeure pas moins un bulldozer : il ne défonce peut-être plus toutes les portes mais c'est quand même mieux quand elles sont ouvertes.

Du rab sur le Lab

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